Une affection rare mais grave
Le syndrome du choc toxique est causé par une toxine, le Staphylococcus aureus. Dans certaines conditions, mal connues encore, crées ou aggravées par l'utilisation de tampons, le germe colonise le vagin, puis entre dans le sang. Les symptômes apparaissent brutalement et le syndrome peut évoluer vers le choc, voire le décès, très rapidement, en 48h. En cas de soupçons, consultez rapidement.
Les symptômes apparaissent rapidement. En voici une liste non exhaustive :
- la confusion ;
- une fatigue ou faiblesse extrême ;
- une fièvre élevée de 39 à 40,5 °C ;
- des maux de tête ;
- une rougeur des yeux ;
- une diarrhée importante ;
- des maux de gorge ;
- des vomissements ;
- une éruption cutanée étendue qui s'accompagne de rougeurs.
En cas de symptômes, retirez immédiatement votre tampon, consultez un médecin et précisez-lui que vous avez vos règles et que vous portiez un tampon.
Quelques règles à respecter pour minimiser les risques
- Lavez- vous les mains avant et après l'insertion de votre tampon.
- Utilisez le niveau d'absorption minimal correspondant à vos besoins.
- Arrêtez de mettre un tampon à la fin de vos règles.
- Ne gardez jamais un tampon plus de 8 heures.
- Alternez serviettes et tampons pendant toute la durée de vos règles.
Les tampons en 100% coton pourraient réduire le risque de choc toxique
Une étude du Dr Tierno, publiée en 1994, a révélé que les femmes utilisant des tampons contenant de la viscose sont plus exposées que celles utilisant des tampons en 100 % coton.
La marque Natracare, qui propose des produits d'hygiène intime en 100% coton bio, recommande donc l'usage de tampons exclusivement en coton, de préférence bio.
L'usage de la coupe menstruelle peut aussi être une alternative à l'utilisation de tampons.