Cette nouvelle édition s’est déroulée sous le parrainage d’une marraine de charme, Gabriella Cortese, fondatrice de la marque éthique chic Antik Batik. Pour cette dernière, la mode éthique se définit comme « Le respect de l’humain et de la main » avec une mode et un savoir-faire qui ont plus que jamais besoin l’un de l’autre. Avec la revalorisation de ce savoir faire artisanal, le made in France est ainsi plébiscité et fait son grand retour…
La mode éthique sait aussi se diversifier et proposer à une clientèle toujours plus nombreuse et soucieuse de l’engagement éthique écologique des marques une offre ethnique (Zanaa, Tany, etc.), pointue (l’Herbe Rouge, Ecoluxe London, les bijoux de Marianne Battle, etc.) voire très haut de gamme (Eric Pile, Ultra, etc.). Lors des défilés, Nous avons pu ainsi apprécier d’incroyables envolées de couleurs flamboyantes comme la très belle robe fuschia de Shadki ou le pliage complexe des robes origami rouge intense de Diana Gamboa.
L’innovation reste un moteur pour cette mode éthique avec part exemple de surprenants colliers de perles en papier recyclé (Beads for Life), des tricots en fibre régénérée provenant de tricots usagés et récupérés par des organismes sociaux (l’Herbe rouge). Mais que serait la technique sans l’humain ? Soieries du Mékong défend dans son projet la place centrale de ses tisserandes en présentant sur les étiquettes de chacune de ses étoles de soie le nom, la photo et un lien qui renvoie vers une vidéo sur le site de la marque et sur laquelle on découvre le visage de la tisserande qui a fabriqué ces si belles étoles de soie…