Relégué dans un tiroir, votre discman antédiluvien a été détrôné par le dernier iPod. Penchez-vous sur l’emballage : un nouveau logo – une poubelle barrée – a fleuri sur les équipements électriques et électroniques. A côté du prix figure le montant d’une éco-participation.
Variant d’un centime d’euro pour un téléphone mobile, une clé USB ou un MP3, elle peut atteindre 13 € pour un réfrigérateur et vise à couvrir les coûts de collecte et de traitement des déchets d’équipements électriques et électroniques (« D3E » pour les intimes !).
Près de 15 kg d’équipements électriques ou électroniques : c’est ce que jette, en moyenne, un Français en une année. Parfois, il ne s’agit que de changer une courroie ou un fusible…
Quoi qu’il en soit, il peut valoir le coup de demander un devis au réparateur du coin.
Seules excuses valables : la panne ou la surconsommation d'énergie. Dans ce cas, rapportez le vieux modèle chez le commerçant qui vous vendra l’équipement équivalent (il a obligation de le reprendre) ou en déchetterie, où il sera éliminé de la façon la plus adéquate. L’impact sur l’environnement peut en effet s’avérer conséquent en raison des nombreux produits toxiques que ces biens renferment.
C’est notamment le cas pour les téléphones portables, que vous garderez le plus longtemps possible avant de lui offrir une seconde vie en le déposant au magasin.
En France, un utilisateur de portable en change en effet tous les dix-huit mois alors qu’ils sont conçus pour durer… sept ans. Fonebak est un organisme spécialisé dans la valorisation des téléphones portables inutilisés, qui sont soit recyclés, soit réutilisés dans des pays émergents, via des associations. Un million de portables ont ainsi été collectés en France !
Pour en savoir plus : Fonebak
