Aurons-nous des cerises cet été ?
Arrivé en France en 2009, la Drosophia Suzukii, un moucheron asiatique pond dans les cerises qui sont ensuite dévorées par les larves. Il peut se reproduire très vite. Résultat : en 2014, il a détruit 35% des récoltes de cerises. Pour lutter contre ce fléau, les producteurs utilisent du diméthoate, un insecticide efficace pour tuer les colonies de moucherons. Le problème, c’est que les cerises mises sur le marché en contiendraient des doses qui peuvent être dangereux pour la santé des agriculteurs, mais aussi des consommateurs. Le gouvernement a donc décidé de l’interdire depuis le début de l’année, d’où l’inquiétude des producteurs de cerises, malgré les indemnisations qui leur sont proposées. En effet, à l’heure actuelle le diméthoate est le seul insecticide efficace contre le moucheron asiatique. Alors, pourrons-nous trouver des cerises à prix accessible cet été ? Réponse d’ici quelques semaines…
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BPA : l’EFSA retourne sa veste
Suite à son évaluation il y a un peu plus d’un an, l’EFSA (Autorité européenne de la sécurité des aliments) avait conclu que le BPA (Bisphénol A) ne présentait pas de risque pour la santé des consommateurs, que ce soit pour les bébés, les enfants ou les adultes. Selon elle, nous ne dépassons pas la DJT fixée (Doses Journalière Tolérable). Une conclusion quelque peu surprenante puisque des centaines d’études ont déjà montré sa toxicité sur le système hormonal et qu’on sait qu’avec les perturbateurs endocriniens, ce n’est pas la dose qui fait le poison. Mais depuis, un rapport néerlandais a mis en avant les effets du BPA pour le système immunitaire des fœtus et des jeunes enfants. L’Autorité a donc décidé de revoir son évaluation en prenant en compte de ses nouvelles données. Affaire à suivre… Mais inutile d’attendre les conclusions de l’EFSA pour adopter les bons gestes : privilégiez les boites de conserve en verre plutôt que celles en aluminium et évitez les canettes de boissons, surtout pour les enfants. De même, optez pour des biberons en verre.
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Le téléphone portable sans danger pour le cerveau ?
Cette semaine, une nouvelle étude a relancé le débat sur la toxicité du téléphone portable. Elle a comparé l’essor du téléphone portable en Australie depuis 1987 avec l’incidence du cancer du cerveau entre 1982 et 2012. Les résultats ont montré que l’incidence des tumeurs cérébrales est plutôt stable et ne suis pas l’augmentation de l’utilisation du téléphone portable. Si cette étude semble rassurante, elle présente néanmoins quelques biais puisque le téléphone portable ne s’est vraiment généralisé qu’à partir des années 2000 et que le cancer du cerveau a un temps de latence assez long. Par ailleurs, les auteurs n’ont pas inclus les jeunes de moins de 20 ans, qui constituent tout de même la principale population exposée au téléphone portable. Alors avec le téléphone portable, la vigilance est toujours de mise. Consultez nos conseils pour vous préserver au mieux des ondes électromagnétiques en cliquant ici.
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Le triclosan : substance à bannir de notre salle de bain
Antibactérien utilisé dans de nombreux produits d’hygiène (savons, dentifrices, déodorants ou encore gels hydroalcooliques), le triclosan est déjà considéré comme perturbateur endocrinien. Une nouvelle étude américaine menée sur des poissons zèbres vient de montrer qu’il perturbait les colonies de bactéries présentes dans l’intestin. Or, elles protègent notre organisme des agents pathogènes et stimule le développement du système immunitaire. Le déséquilibre microbien de l’intestin peut ainsi provoquer des maladies comme le diabète ou les maladies cardiovasculaires. Alors pour éviter cette substance, la meilleure solution est d’opter pour des produits portant des écolabels comme Cosmébio ou Nature et Progrès.
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