Le grenelle de l’environnement prévoit 20% de bio en restauration collective en 2012. A Mouans-Sartoux l’introduction du Bio s’est faite par gamme de produit, débutée en 1999 avec le boeuf, elle s’est poursuivie depuis 2008 pour atteindre en 4 ans le seuil de 100%.
Augmentation des produits Bio par gamme de produits :
• 1999 : 4% bio. Boeuf.
• 2008 : 9,6% bio. Pain bio farine type 80.
• 2009 : 25 % bio. Pommes, salades et laitages.
• 2010 : 50% bio. Pommes de terre, carottes, pâtes, céréales, compotes.
• 2011 : 73,6% bio. Tous les fruits et légumes, laitages, une grande partie de l’épicerie.
• 2012 : 100% bio dans les cantines.
En France, Mouans-Sartoux est peut-être la première ville de plus de10 000 habitants à offrir une restauration scolaire 100% bio. Le Maire, André Aschiéri, en a fait une priorité tant il est convaincu de l’impact de l’alimentation sur la santé : "Se nourrir avec une alimentation équilibrée composée de produits de qualité a des effets positifs sur la santé, notre responsabilité est donc engagée à travers les repas que nous fournissons aux élèves déjeunant à la cantine".
Les services de la commune ont travaillé avec imagination pour que ce développement de la part du bio se fasse tout en maitrisant les dépenses. Ainsi le coût matière moyen annuel d’un repas est passé de 1,90 en 2009 à 1,70€ en 2011 alors que la part du bio passait de 25% à 73% ! Ce résultat encourageant pour permettre à d’autres communes de se lancer dans l’aventure, s’est fait autour de la diminution de 75% des restes alimentaires, d’une optimisation de la gestion de l’économat, de la disparition des emballages à la portion, d’une cuisson dernière minute et d’un accompagnement éducatif des enfants.
Pour accroitre la part de produits bio et locaux, mais aussi pour maîtriser les coûts d’approvisionnement, la ville a également lancé, en mars 2011, la première régie municipale agricole de France. Une employée de la ville cultive les légumes bio de la cantine sur un terrain communal. En 2011 ce potager municipal a produit 10 tonnes de légumes variés et de saison, soit 1/3 des besoins. L’objectif de 2012 est d’être autonomes à 75%.
Les enfants et les familles, très satisfaits de la qualité de cette restauration scolaire, payent selon leurs revenus. Le repas et les 2 heures de centre de loisirs sont facturés entre 2€ et 5,30 selon le quotient familial.
Exemplaire ! Espérons que cela inspire de nombreux maires.