Les enduits de terre
Adaptés à la plupart des supports (plâtre, béton cellulaire, parpaing, avec parfois une sous-couche d’accroche), les enduits de terre s’utilisent à l’intérieur. Respirants, ils sont constitués d’argiles et de sables fi ns, auxquels on peut ajouter des fibres végétales (brins de paille, cellulose, chanvre…). Ces enduits sont naturellement teintés par l’argile, ce qui limite le choix des couleurs. Pour les nuancer, on peut ajouter de la poudre de marbre, de brique… Comme pour la chaux, on peut lui donner un aspect lisse, taloché ou brossé. Mais peu d’artisans maîtrisent son application.
Le papier peint
Renoncez aux papiers peints en vinyle, qui contiennent du PVC. On trouve désormais des modèles exempts de formaldéhydes et de métaux lourds. Les pailles japonaises constituent une bonne alternative. Pour les murs très abîmés, il existe des papiers fabriqués avec de la balle de céréales, qui peuvent se peindre. Les toiles intissées de type Variodécor sont à base de fibres textiles et de cellulose, garanties sans PVC, sans solvant et sans métaux lourds. Elles peuvent aussi être recouvertes de peinture et offrent différents effets (ciré, froissé…). Bien sûr, on utilisera aussi une colle sans solvant.
Graham & Brown, fabricant anglais de papiers peints chics, a lancé une gamme dont le papier et les étiquettes sont issus de forêts gérées durablement, les encres à base d’eau et sans solvant. Le film qui enveloppe les rouleaux et les cartons d’expédition est de plus biodégradable.
Parmi les démarches jusqu’au-boutistes, l’agence de design Myrine Créations propose six modèles de papiers peints écologiques, imprimés sur un papier naturel fabriqué en Inde, à la main et sans chlorures, puis rebrodés de pétales de plastiques recyclés afin d’obtenir un motif floral en relief. Les lés s’utilisent en panneaux uniques sur un mur peint uni. Constitués de quatre feuilles de papier de 150 g se superposant, ils exigent une colle pour papiers lourds et ne doivent pas être surexposés à la lumière. 320 € le lé de 42 x 240 cm.
Cet article est extrait du livre de Catherine Levesque, Ma maison écologique, paru en 2008 aux Editions Eyrolles.
Catherine Levesque