Eh oui, l’effet « lézard », allongée sous le soleil, pour chauffer la maison ! C’est le même principe que le chauffe-eau solaire, mais en plus ambitieux. Il faut jusqu’à 20 m2 de capteurs sur le toit, qui vont chauffer un gros ballon de stockage dont la contenance peut atteindre 2 000 litres : cette réserve d’eau chaude, qui permet de passer au moins la nuit sans que la maison ne se refroidisse, alimente des radiateurs « basse température », mais il est possible de conserver ses « vieux » radiateurs classiques. Si vous faites construire, vous opterez plutôt pour le plancher chauffant (basse température) : le circuit d’eau chaude court dans la dalle, qui fait office de masse thermique par son inertie — plus besoin de ballon de stockage.
Pour garantir une bonne efficacité aux capteurs solaires, il faut soigner leur orientation. L’idéal, c’est plein sud (en métropole française), sous un angle de 45° sur l’horizon. En pratique, il est tout à fait acceptable de choisir un azimut compris entre le Sud-Est et le Sud-Ouest, et une inclinaison sur l’horizon comprise entre 30° et 60°. La pose sur un toit est préférable pour une meilleure exposition. Évitez toute ombre portée, notamment en hiver quand le soleil est plus bas !
Ces chaudières solaires peuvent couvrir jusqu’à 50 % des besoins (le chauffage d’appoint est intégré, comme avec un chauffe-eau solaire). Qui peut le plus peut le moins : elles produisent également de l’eau chaude sanitaire.
Prix : entre 10 000 et 25 000 euros (compter environ 150 euros par m2 de pièce à chauffer). Il faut y retrancher les aides (un crédit d’impôt et des aides régionales, voir le site de l’association Enerplan).
Choisir : préférer les chaudières solaires disposant du label de qualité « Ô solaire », et un installateur respectant la charte « Qualisol ».
