L'an dernier, 37 000 familles françaises ont installé un modèle solaire de chauffe-eau ! Il comprend un ballon de stockage et des capteurs solaires, que l’on place généralement sur le toit. Il s’agit de boîtiers plats (entre 2 et 6 m2) exposés au soleil, qui chauffent une tuyauterie en serpentin où coule de l’eau. Elle peut monter à 60°C ! Ce circuit va plonger dans le ballon, pour réchauffer (sans mélange) l’eau sanitaire qu’il contient, et qui dessert les robinets.
Pour garantir une bonne efficacité aux capteurs solaires, il faut soigner leur orientation. L’idéal, c’est plein sud (en métropole française), sous un angle de 45° sur l’horizon. En pratique, il est tout à fait acceptable de choisir un azimut compris entre le Sud-Est et le Sud-Ouest, et une inclinaison sur l’horizon comprise entre 30° et 60°. La pose sur un toit est préférable pour une meilleure exposition. Évitez toute ombre portée, notamment en hiver quand le soleil est plus bas !
Pour pallier les intermittences solaires, un petit chauffage d’appoint (au gaz, à l’électricité voire au bois), intégré au système, prend le relais. On peut couvrir par le solaire plus de la moitié des besoins de la famille (et jusqu’à 70 %). Une solution pour toutes les latitudes ! En effet, si l’ensoleillement est moindre au Nord, les besoins de chaleur y sont plus importants qu’au Sud.
Prix : entre 4 et 6 000 euros selon la taille. Avec les aides (un crédit d’impôt et des aides régionales, voir le site de l’association Enerplan), l’opération est rentabilisée en moins de 10 ans, alors que le système peut durer deux fois plus longtemps.