Pour cette jeune Roubaisienne, pas question de faire des études : « je voulais apprendre autrement au lieu de rester assise sur une chaise ». A peine a-t-elle fêté ses 18 ans qu'elle s'envole pour l'Asie. Elle y reste un an, devenant éco-volontaire en Thaïlande puis au Laos. De retour en France, Marine décide de continuer sa vie itinérante. Voilà deux ans qu'elle sillonne le sud du pays, posant ses valises quelques semaines dans chaque ferme, le temps d'apprendre à tondre des brebis ou à travailler au potager. Sa meilleure expérience reste son séjour d'un mois en Lozère, chez un couple d'éleveurs de chèvres : « j'ai appris à traire les bêtes, à cailler le lait, à doser la présure, à mouler et à tourner les fromages... Ils m'ont aussi enseigné les normes à respecter pour obtenir les labels AOC et Agriculture Biologique. Tous deux avaient vraiment envie de partager leurs savoirs. C'était un réel échange. ».
Ce qui n'est pas toujours le cas : « certains en profitent pour obtenir de la main d'oeuvre bon marché. On est parfois mal logés, avec beaucoup d'heures de travail. » Aux débutants, Marine conseille donc de «bien se renseigner, de faire attention à ceux qui restent flous sur les horaires.» Mais elle ne décourage personne, bien au contraire : « vivre un échange basé sur la confiance, sans argent, c'est si rare ! Quand ça se passe bien, c'est incomparable. »
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