Qu'allons-nous retenir de cette année 2020 particulièrement forte en énergies ? Afin d'aborder 2021 dans les meilleures dispositions, nous avons proposé à nos figures d'inspiration de partager avec nous tout le positif qu'elles retiendront de cette période chamboulée.
Catherine Foulonneau est Conseillère en Fleurs de Bach, agréée par le centre Bach, spécialisée dans l’hypersensibilité et l’accompagnement de la grossesse, des bébés et des enfants, notamment les enfants différents. Elle est également consultante en entreprise.
Quel est ton bilan positif de 2020 ?
Si 2020 n’a pas été une année facile pour tous, de nombreux changements positifs peuvent être observés. On a pu constater un réel élan de solidarité, avec de nombreuses actions spontanées surtout chez les jeunes, de soutien d’urgence aux personnes isolées, d’organisation de soupes populaires, d’apparition de plateformes d’entraide, de mobilisations de couturières professionnelles ou amateurs confectionnant des masques, de cadeaux de repas et de douceurs de restaurateurs au personnel hospitalier, ainsi que des opérations de soutien aux commerçants locaux…
Les confinements, qui ont permis à la nature de reprendre ses droits dans plusieurs pays du monde, ont également amené à une plus grande prise de conscience sur la biodiversité et l’importance de prendre soin de la planète. Par exemple, l’eau des canaux de Venise s’est éclaircie, et on peut espérer qu’elle va rester claire un peu plus longtemps que le simple temps du confinement. L’envie des citadins de quitter les métropoles pour se rapprocher de ville à taille plus humaine et de la nature devrait à mon avis perdurer également.
L’essor du télétravail, même si les entreprises ont parfois eu du mal à s’y mettre, constitue une réelle avancée pour la qualité de vie et permettra à certains de quitter ces métropoles, au moins une partie de la semaine.
Il y aura eu, comme dans chaque crise, une réelle évolution des modes relationnels et de nouvelles façons de vivre, avec peut-être plus de respect pour ce qui est essentiel : santé, culture, nature… et c’est tant mieux !
Si tu avais une baguette magique et que tu pouvais l’utiliser dès aujourd’hui, que ferais-tu ?
Clairement, si j’avais une baguette magique, je parcourrais la terre, je nettoierais les océans, arrêterais le réchauffement climatique et reconstituerais les banquises, relancerais la biodiversité, ferais repousser les arbres détruits par les incendies… Je redonnerais à notre belle planète ce que nous lui avons pris et essaierais de reconstruire ce que nous avons détruit.
Mais comme cela ne suffira pas, mon deuxième coup de baguette magique sera de faire comprendre aux hommes que cette planète est une merveille et que nous devons la protéger le plus possible, quitte à perdre du confort, et que c’est notre première priorité.
Et puis, si je peux abuser de cette baguette magique, je voudrais arrêter la haine et la soif de pouvoir et d’argent qui provoque des guerres et des morts, dans tous les coins du monde, faire se concentrer les humains sur ce qui est constructif, positif, et remettre de l’amour dans leurs cœurs.
Si tu devais retirer une clé de compréhension majeure qui s’est révélée à toi cette année, ce serait quoi ?
Que la vie est une chance incroyable, que nous avons la chance de vivre. Cette chance, il faut la savourer et essayer d’en faire un chemin vers soi-même, pour réussir à trouver sa voie, celle avec laquelle on sera aligné.
C’est une recherche qui peut durer toute la vie, avec parfois des écueils qui se dresseront devant nous, mais aussi avec des obstacles que nous nous créons quelquefois nous-même. Certains passages de la vie semblent n’être que souffrance. Mais, le plus souvent, on ressort de ces moments difficiles grandi, plus fort, avec d’autres enjeux, comme si on avait vécu une deuxième naissance. Les fleurs de Bach aident beaucoup, bien sûr, dans ces épisodes de désespoir et de souffrance, car elles permettent d’entrevoir la lumière au bout du tunnel et de choisir de continuer à avancer. On peut aussi s’appuyer sur l’amour des proches, sur la nature, notamment la forêt, pour ne pas s’enliser dans la «nuit noire de l’âme» et retrouver petit à petit envie de vivre, envie de s’émerveiller devant chaque fleur, chaque fourmi, pour finir par se remplir de gratitude et d’amour.
Dans tous les cas, il est préférable de chercher tout au long de sa vie, à s’aligner avec ses désirs, ses envies, et savoir s’écouter, pour trouver son équilibre fondamental. Comme disait Edward Bach, qui a créé les Fleurs de Bach, «Tant que l’Ame, le Corps et l’Esprit sont en harmonie, rien ne peut nous affecter». Bon, d’accord, c’est plus facile à dire qu’à faire, mais on a toute la vie non?
Une astuce pour ne pas céder à la peur / le stress ambiant ?
Tout d’abord, en ces périodes de surmédiatisation anxiogène, il est souhaitable de se protéger et ne pas écouter les informations trop souvent, les lire seulement quand on est prêt à entendre et seulement à petite dose.
Ensuite, il semble essentiel de se focaliser sur ce qui positif pour chacun de nous: de la musique si on aime ça, la nature si on y est sensible, le dessin ou n’importe quel art, l’amour de ses proches, et d’y penser souvent.… On peut aussi avoir dans sa poche ou dans son sac un petit clin d’œil relatif à ce positif (une fleur séchée, une graine de la citrouille qu’on a creusée à Halloween, une carte avec une peinture qu’on adore, une lettre d’amour, une photo que l’on chérit, etc.). En cas de gros stress, on respire profondément, on touche son petit talisman, on se sourit à soi-même et hop, on a pris un peu de recul.
Sinon, déformation professionnelle, je me promène toujours avec un flacon d’urgence de Fleurs de Bach (nommé selon les marques le Rescue, le remède de secours, d’urgence ou les 5 fleurs) et cela me rassénère immédiatement dès que quelque chose de dramatique ou effrayant se produit. Je l’utilise aussi pour aider les gens qui font des malaises ou des attaques de panique. C’est très efficace.
As-tu envie de partager une phrase, un mantra, un rituel, une pratique ou autre pour bien finir l’année ?
J’adore cette phrase de Gandhi: Vis comme si tu devais mourir demain. Apprends comme si tu devais vivre toujours.
Il nous rappelle que la vie est précieuse et qu’il est bon d’en apprécier chaque minute. Les enfants le font, certaines personnes âgées à l’approche de la mort aussi, mais je pense qu’on devrait toujours se rappeler cette maxime au moment de prendre des décisions, de choisir, de faire…
Cette phrase prend toute sa saveur avec les confinements, les peurs des maladies, le souci pour nos proches..… Délectons nous de chaque seconde, chaque minute de la vie, comme si nous devions mourir demain, et clairement il vaut mieux rire que pleurer.
Catherine Foulonneau est conseillère agréée en Fleurs de Bach et vous reçoit dans son cabinet à Paris 9ème. Contactez-la sur son site La Fleur en soi.