« Dialogues avec l’ange » est un grand classique, un livre incontournable et universel, rédigé pendant la seconde guerre mondiale et traduit en plus de 18 langues depuis sa première parution. S’il ne s’agit donc pas d’une nouveauté, cet ouvrage conserve sa force et sa profondeur au fur et à mesure des lectures. Le langage, poétique et puissamment symbolique, appelle en effet une lecture attentive, méditative et réfléchie. Il s’agit du livre d’une vie, à parcourir, à reposer, à méditer, puis à reprendre en revenant sur les passages qui auraient pu paraître obscurs au premier abord.
L’histoire de quatre amis en Hongrie pendant la seconde guerre mondiale
Cette histoire vraie commence en 1943 en Hongrie, alors en phase d’être annexée par l’Allemagne. Ils sont quatre amis inséparables, Hanna, Lili, Joseph et Gitta. Si les trois premiers sont nés juifs, aucun d’eux n’a de pratique religieuse, et tous aspirent à une vie spirituelle digne et profonde. Un soir, Hanna avertit « Attention ! Ce n'est plus moi qui parle. ». Commence alors une série d’entretiens réguliers pendant 17 mois, avec ce que les quatre amis appelleront « anges », « forces de lumière » ou « maîtres intérieurs ». Hanna est celle par qui la parole est déversée, Gitta prend des notes. Ces dialogues se terminent par la déportation et la mort de Joseph, Hanna et Lili. Seule survivante, Gitta décide de transmettre les messages qui ont été révélés. La retranscription de ses notes donne lieu aux « Dialogues avec l’Ange », recueil de 88 entretiens publié pour la première fois en France en 1976. Gitta Mallasz passera le reste de sa vie à disséminer l’enseignement de l’ange dans le monde, avant de mourir en 1992.
L'enseignement des anges : « Etre un avec Lui, le tout, l’univers, Dieu »
Si les thèmes abordés durant ces 88 entretiens sont multiples - l’homme, l’univers, la mort, le ciel, la terre, l’art…, ils peuvent être synthétisés en une seule exhortation : être un avec Lui, le tout, l’univers, Dieu, quelle que soit la dénomination que l’on souhaite employer.
Dans la hiérarchie de l’univers telle que la voient les anges, l’homme est le trait d’union, la pierre d’achoppement, entre le haut et le bas, le spirituel et le matériel. Il lui appartient de s’accomplir individuellement, corps âme et esprit, pour réaliser cette union.
Pour ce faire, l’attention est mise sur deux actions : demander et donner. Demander, parce que l’homme ne recevra pas s’il ne fait pas le premier pas en invoquant et en demandant. Et donner, sans arrière-pensée égoïste, ni espoir de retour, parce que c’est la seule voie pour accomplir l’unification. « Le plus grand don qu’Il nous a donné est que nous puissions donner. C’est ainsi que nous devenons et que nous sommes : Lui ».
Le texte ne se réclame d’aucune religion, et fait bien la distinction entre enseignement spirituel individuel et institutions religieuses.
« Dialogues avec l’ange », de Gitta Malasz et Dominique Raoul-Duval 1ère édition en 1976, Edition intégrale (revue et commentée par Gitta Mallasz) en 1990
Notre contributrice :
Léa Durupt est l'auteure du blog Je bénis l'inventeur, contributrice au blog participatif Vivremieux ! et co-animatrice sur Radio Médecine Douce.
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