Cet article a été publié dans le magazine FemininBio #26 décembre 2019-janvier 2020
>> Pour retrouver la liste des points de vente, c'est ici
Comment devient-on médium ? Avant tout, il convient de définir ce qu’est réellement la médiumnité. Différentes tendances se sont acharnées, pas toujours avec bienveillance, à décrire ce don. C’est une liaison directe avec d’autres plans, pas seulement avec les décédés, à laquelle la science commence à s’intéresser.
Personnellement, j’ai toujours vu les défunts dès mon plus jeune âge sans vraiment comprendre ce que je voyais. Peut-être essayaient-ils déjà de communiquer avec moi mais je n’ai aucun souvenir précis du moment où j’ai commencé à les percevoir. Le premier que j’ai nettement entendu était mon Guide, un Être supérieur. Lors d’une écriture automatique, il m’a dit avec humour : " Pourquoi écris-tu, puisque tu m’entends ? " J’ai sûrement perçu des décédés ou d’autres Êtres supérieurs avant, sans m’en rendre compte. Je n’y prêtais pas attention, pensant sans doute que c’était ma " petite voix ", comme pour d’autres personnes.
Actuellement ma médiumnité me permet de rentrer en contact avec des Êtres supérieurs et des désincarnés si mon niveau vibratoire s’ajuste à leur longueur d’ondes ou eux à la mienne. Si leur fréquence est trop élevée, je ne reçois que des images symboliques qu’il convient de décrypter !
Quand je demande à mon Guide si Untel est disponible, soit je l’appelle mentalement soit je lui demande de me l’amener; dans tous les cas il faut sécuriser la communication. C’est une voix étrangère perçue du côté droit du cerveau. Je comprends que ce n’est pas ma voix intérieure quand le vocabulaire ou les structures de phrases sont différents de ceux que j’utilise. Je reçois des informations par claire-audience, claire-voyance, claire-sentience, voire par claire-intuition. C’est ainsi qu’un jour Georges est entré en contact avec moi pour me conter le drame de sa mort. Son amour impérissable l’avait mené sur les traces de sa femme, qu’il continuait de suivre et d’appeler de toutes ses forces, mais qui ne l’entendait pas, évidemment. J’ai éprouvé corporellement toute sa tristesse quand il a compris qu’il était décédé. C’est cela aussi l’accompagnement : ressentir, comprendre, consoler et aider, dans la mesure de ses moyens, à passer dans la Lumière si ce n’est pas déjà fait.
>> A lire sur FemininBio La mort n'est qu'un passage
Nous sommes tous aptes à ressentir. Nos cinq sens (chers à Platon et Aristote) sont limités et d’ailleurs on en dénombre officiellement d’autres comme la proprioception, la thermoception. (Re)découvrir ou (ré)activer nos autres capacités est possible pour la majorité d’entre nous. Elles ont été perdues mais, dans les temps anciens, chacun les possédait. À l’époque notre glande pinéale était beaucoup plus développée (c’est un émetteur-récepteur). Parfois ce potentiel (re)surgit suite à un choc émotionnel mais nous pouvons aussi le cultiver en restant à l’écoute de nos perceptions. C’est juste capter différemment les informations contenues dans l’énergie qui nous entoure; les hypersensibles ont davantage de facilité à faire cela. De plus, le monde change, les énergies aussi. Le voile séparant notre monde matériel et l’invisible s’amenuise, bientôt beaucoup seront capables de percevoir et cela a déjà commencé. Il suffit de voir la jeune génération talentueuse. Beaucoup d’enfants ou d’adolescents performent en prémonitions, télékinésie, visualisation des courants énergétiques… C’est le début d’une nouvelle ère pour l’Humanité.
Ainsi mon livre Je suis une passeuse d’âmes a pour objectif de faire connaître au grand public ce qui existe autour de nous en dehors de notre monde matériel. L’invisible est peuplé de créatures qui le plus souvent nous ignorent. Ce livre, c’est aussi et surtout partager le plus grand espoir qui existe : la mort n’est pas la fin, c’est le début d’une autre vie. Pour aller de l’autre côté, croire qu’il existe autre chose après est primordial, quel que soit l’aspect qu’on lui donne. Apprendre si possible à partir en paix pour pouvoir accéder à la Lumière et aider sa famille si besoin est doit être une priorité. Ceux qui ne partent pas restent sur un plan immatériel rempli d’illusions et de tristesse jusqu’au moment où ils auront la chance de rencontrer un passeur, car nous sommes légion. C’est à cela que servaient les veillées autrefois. Actuellement, il suffit de penser à la personne avec amour, compassion, bienveillance, de lui souhaiter de trouver son chemin et le bonheur, et non pas d’essayer de la retenir en pensant à elle avec tristesse parce qu’on n’arrive pas à faire son deuil, par exemple.
L’envol pour moi est synonyme de l’état de conscience modifié qui me permet d’accompagner sur un bout de chemin les décédés qui montent dans la Lumière. Nous nous envolons ensemble, souvent main dans la main, puis je m’arrête et je les regarde continuer leur route. J’ai toujours du mal à redescendre, on est si bien là-haut. Légèreté et sérénité sont les seuls mots proches de ce que je ressens dans cet état.
Notre experte
Catherine Genty est médium et passeuse d’âmes. En expliquant dans son livre "Je suis passeuse d'âmes" paru aux éditions Leduc.s., de quelle manière elle a découvert ses dons, elle lève le voile pour la première fois sur sa mission de vie.
Abonnez-vous à FemininBio en version papier/pdf ou achetez notre dernier numéro en kiosque ou en magasin bio !