D’après la FAO (organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture), la production de viande compterait pour 18% dans la production des gaz à effet de serre : fabrication des engrais (sous-produits pétroliers), culture de l’alimentation du bétail, conservation/chaine du froid, transports… En comparaison les émissions de gaz à effets de serre induites par les transports représentent 13% !
Précisons aussi que la consommation de viande et l’utilisation de carburant pétrolier concernent moins d’un tiers de la population mondiale dont sont bien sûr exclus les pays pauvres.
Pour produire 1 calorie animale, 4 à 6 calories végétales sont nécessaires (alimentation du bétail).
On peut, pour des raisons écologiques mais aussi sanitaires, limiter notre consommation de viandes à 2 ou 3 repas par semaine, en alternant avec d’autres sources de protéines comme les œufs, le fromage, les poissons et/ou les légumes secs (soja/tofu, lentilles, haricots, pois cassés, pois chiche, fèves…).
Les fruits secs (amandes, noisettes, noix…) constituent également une bonne source de protéines végétales. Ils sont également bien pourvus en acides gras essentiels et leur consommation régulière participe à faire baisser le taux de cholestérol.
Penser également à privilégier les viandes les moins gourmandes en CO2, comme la volaille.
- 1 kg de veau émet l’équivalent d’un trajet de 220 km.
- 1 kg d’agneau = 180 km.
- 1 kg de bœuf = 70 km
- 1 kg de porc = 30km
Changer nos habitudes permet d’apporter notre contribution à la baisse des émissions de gaz à effet de serre.
Sources et références : Réseau action climat