Des aliments vivants / crus / du végétal : Nous apportent leur énergie car ils continuent à vivre. En outre, ils préparent la fonction enzymatique de la digestion. Toujours commencer son repas par du cru.
Graisses polyinsaturées, oméga 3 et oméga 6, de même nature que celles du cerveau : Le corps ne peut pas les fabriquer tout seul et elles doivent lui être apportées par les aliments (3 à 4 cuill. à soupe/jour d’huiles crues, de 1ère pression à froid biologiques et de graines oléagineuses). L’idéal consiste à se composer sa petite bouteille avec 1/3 d’huile d’olive et 2/3 d’huile de colza. A conserver au frigo.
Fruits : Ces glucides naturels contribuent, avec les céréales et les légumineuses (voir plus bas), à nos apports indispensables. En effet, le cerveau consomme 4 g / h de glucides ! Les fruits stimulent l’immunité, apportent des fibres pour un meilleur transit et leur douceur est un facteur de stabilité psycho-émotionnelle.
Légumes crus et cuits. Eux aussi contribuent à notre apport vitaminique et immunitaire, renforcent notre système cardio-vasculaire et facilitent notre transit grâce à leurs fibres.
Céréales : Leur contribution glucidique pour le cerveau est irremplaçable. Leurs fibres, associées à celles des légumineuses, des légumes et des fruits, sont un gage de bon transit intestinal. Les céréales sont porteuses de protéines, mais sans toutefois contenir la totalité des 8 acides aminés essentiels. C’est pourquoi il est conseillé de les associer aux légumineuses (les légumes secs), à raison de 3 à 5 cuill. à soupe de céréales pour 1 cuill. à soupe de légumineuses.
Légumineuses : Associées aux céréales dans l’alimentation ancestrale mondiale, elles complètent l’apport protéique du repas avec les acides aminés complémentaires des céréales, contribuent grandement à la satiété, apportent leurs fibres pour le transit. Pour éviter ballonnements et flatulences, et accélérer leur cuisson, il est conseillé de les faire cuire avec 2 cm d’algue kombu séchée (ou laminaire) qui chélatera (capturera) leurs purines et accélèrera aussi leur cuisson. Ajouter le sel seulement après leur cuisson sinon elles restent dures.
Aromates et condiments, pour potentialiser tout le reste. Il faut distinguer aromates et épices : les épices sont « réchauffantes », pas les aromates.
L’ail cru est le grand nettoyeur, contre les toxines, les vers et parasites intestinaux. Il facilite la circulation du sang, stimule l’immunité. Plus vous en consommerez, moins vous sentirez l’ail, car seules les personnes intoxiquées sentent l’ail !
Estragon et basilic pour un meilleur confort gastrique, luttent contre le stress.
Le curcuma : excellent pour le cerveau, le foie, la digestion et… les articulations douloureuses.
Le raifort (sorte de moutarde à base de racine de la plante du même nom) est un excellent dépuratif du foie.
Préférez la coriandre (aromate) au poivre (épice), en grains dans vos aliments…
Les protéines animales : en petites quantités. Cela va vous étonner, mais, dans la mesure où vous consommez les aliments cités plus haut, vous pouvez vous contenter de 25 à 30 g de protéines par repas et par adulte ! Ceci représente un œuf biologique par repas et par adulte (coque, poché, mollet, dur), ou 30 g de fromage de chèvre ou de brebis le plus frais possible (il fermente moins dans l’estomac), ou un peu de poulet ou d’agneau, ou de filet mignon de porc, ou 40 g de poisson vapeur, en papillote de papier sulfurisé (jamais d’aluminium) ou au court-bouillon.