Si Léo Erner a toujours su qu'il voulait monter son entreprise, il n'aurait pas imaginé un instant que ce serait dans le milieu de la cosmétique bio. Le déclic s'est produit pendant ses études de commerce à Lyon. Sensible aux questions de développement durable et d'écologie, l'étudiant qu'il est alors est membre de l'association Burkin'action. « Avec l'association, nous travaillions à la gestion des déchets agricoles et à leur transformation en briquettes combustibles au Burkina Faso. C'est loin de la cosmétique bio, mais c'est là que tout a commencé ». En effet, lors d'un séjour au Burkina dans le cadre de l'association, il rencontre des femmes productrices de beurre de karité au sein d'une coopérative.
« J'ai réalisé que dans de nombreux endroits du monde, les femmes n'ont pas accès aux cosmétiques mais elles prennent soin d'elles en utilisant les principes actifs que l'on retrouve dans nos cosmétiques ». C'est ainsi que nait son intérêt pour la cosmétique bio. En poursuivant ses études, il s'organise pour continuer à voyager et ainsi rencontrer d'autres producteurs, découvrir d'autres savoir-faire et approfondir ses connaissances. « Je partais pour un stage, et j'en profitais pour faire des recherches pour mon projet ! ». Un coup double qui lui permet de ne pas perdre de temps. A peine diplômé, il se lance pleinement dans l'aventure entrepreneuriale.
« Je voulais associer les principes actifs de plantes, les ingrédients bruts et bio, pour obtenir une cosmétique qui allie plaisir et efficacité. On est sur de la dermocosmétique : je veux des formules qui respectent le film hydrolipidique ». Léo Erner refuse ainsi certains ingrédients dans les formulations par exemple « les huiles essentielles car elles peuvent irritantes pour la peau ». Une exigence qui mêle héritage de la phytothérapie, d'intégration des savoir-faire authentiques et innovation cosmétique bio.
Léo Erner est convaincu que « c'est maintenant qu'il faut se lancer pour être présent demain », car oui, pour lui cela ne fait aucun doute, l'avenir de la cosmétique est au bio. « A nous de le démocratiser, de le faire connaître. Il y a encore trop d'a priori sur la cosmétique bio en France ». Et pour cela, quoi de mieux que des ambassadrices ? In'na Cosmetics fait le pari de la vente directe, à l'occasion de réunions entre amies animées par une conseillère de la marque. « Le principe est le même que les fameuses réunions Tupperware. L'hôtesse définie avec la conseillère la thématique de l'atelier (bien-être, massage…) et les invitées découvrent les produits et leur histoire, les testent, se font conseiller. Je pense qu'il faut rassurer et montrer les produits pour les faire connaître ».
Avec son packaging soigné, In'na Cosmetics joue la carte de l'élégance. « La simplicité naturelle est un vrai luxe. C'est ce que je voudrais offrir aux femmes à travers mes produits ». Décidément, Léo Erner sait nous parler.
Coup de coeur pour cette jeune et jolie marque !
*** L'info en plus ***
Si l'idée de devenir conseillère In'na vous intéresse, sachez qu'In'na Cosmetics a une politique de recrutement très dynamique. « Les candidates ont des profils très variés, c'est très enrichissant. Certaines n'osent pas se lancer dans l'entrepreneuriat, ce modèle flexible et indépendant leur convient bien. D'autres sont au chômage depuis longtemps, devenir conseillère In'na les aide à retrouver confiance en elles. Nous les formons afin qu'elles puissent ensuite se lancer rassurées ».