Avant le départ, regroupez vos jardinières dans la zone la plus ombragée du balcon ou de la terrasse et arrosez-les bien. Pincez les tiges en fleurs ou en boutons pour limiter leurs besoins. Paillez la surface de la terre avec des écorces de pin ou autre. Les plantes d’intérieur seront stockées dans la baignoire si la salle de bains a une fenêtre. Les petits pots peuvent être, quant à eux, rassemblés dans une bassine d’eau.
Système D
Vendus en jardineries ou en grandes surfaces, les cônes irrigateurs se vissent au goulot des bouteilles d’eau ou de soda et alimentent, une fois en terre, la plante selon ses besoins.
« Grains d’eau »
Ces cristaux à base d’un polymère (non toxiques et a priori sans danger pour l’environnement) se gonflent au contact de l’eau. Placés dans la terre au niveau des racines, ils limitent la fréquence des arrosages et se regonflent à l’arrosage suivant. Pour les pots ou les jardinières, 1,5 à 2 g suffisent par litre de terre.
Des pots à réserve d’eau
Certains pots assurent une autonomie d’eau à la plante pouvant aller jusqu’à douze semaines. Équipés d’un réservoir d’eau et d’un indicateur de niveau, ils peuvent s’utiliser à l’extérieur si l’on retire les vis du fond pour que le surplus d’eau s’écoule.
Arrosage automatique
On trouve en jardinerie et dans les grandes surfaces de bricolage des kits d’arrosage automatique : certains permettent d’arroser jusqu’à 36 plantes en pot, d’autres d’irriguer jusqu’à 6 mètres de balconnières. L’alimentation en eau se fait à partir d’un réservoir (récupérateur d’eau de pluie ou cuve à prévoir), grâce à une pompe. Un transformateur avec minuterie déclenche tous les jours une minute d’arrosage.
Cet article est extrait du livre de Catherine Levesque, Ma maison écologique, paru en 2008 aux Editions Eyrolles.