Aurait-on enfin trouvé une explication au baby blues ? Peut-être. Selon une étude menée par des universitaires de la City University de Londres, les plus grands facteurs de risques de troubles de stress post-traumatique ou baby blues serait une dépression pendant la grossesse et de mauvaises expériences au cours de l'accouchement.
En effet, si l'on associe généralement la grossesse à une période heureuse de la vie d'une femme, pour certaines d'entre elles, c'est une période plutôt difficile. Changements d'humeur, fatigue, prise de poids, troubles du sommeil et hormones... Pendant une grossesse, les femmes sont soumises à de nombreux changements qui les chamboulent au point, parfois, d'être déprimées. Et le plus dur, c'est qu'elles n'osent pas avouer qu'elles ne sont pas heureuses, de peur d'être jugées.
Quant à l'accouchement, il peut être vécu comme un traumatisme. Manque d'écoute de la part du corps médical, douleurs ou stress sont autant de raisons qui expliquent le traumatisme d'un accouchement. Et selon cette étude, ces deux facteurs seraient les principaux responsables du baby blues.
Pour en arriver à ces conclusions, la City University de Londres s'est appuyé sur 50 documents incluant 21 429 participantes dans 15 pays. Cette étude a été réalisée dans le but de mieux connaître les origines du baby blues pour éventuellement le prévenir, de le dépister et de le soigner avant la naissance du bébé. Elle sera utilisée pour compléter les bases d'informations des équipes de recherche.