Vous devez pousser avec chaque contraction et vous détendre entre deux. Vous sentez la tête de votre bébé dans votre vagin, mais après chaque contraction, il remonte ; ce qui peut vous paraître décourageant. C’est pourtant parfait car cela habitue vos tissus à s’étirer afin qu’ils ne se déchirent pas.
Soudain, la tête de votre bébé passe le cap du non-retour et il ne lui faut que quelques contractions avant la sortie de sa tête, probablement le moment le plus intense, mais également le plus proche de la naissance. À ce moment-là, votre sage-femme vous guide afin que vous limitiez les risques d’une déchirure.
Idéalement, vous avez eu la liberté d’adopter la position la plus confortable pour vous. C’est le moment où une épisiotomie est effectuée, si cela s’avère nécessaire (cas rare si votre accouchement se déroule physiologiquement). Une fois la tête de votre bébé sortie, il y a une petite pause afin qu’il puisse naturellement tourner ses épaules et sa tête. Ensuite, la prochaine contraction vous permet de donner naissance au corps de votre bébé, beaucoup plus facile que sa tête, soyez rassurée.
Vous avez peut-être envisagé de prendre vous-même votre bébé dans vos bras, si tout se passe bien, il n’y a aucune raison de ne pas le faire. Vous le méritez. Là, c’est votre moment et je ne souhaite en aucun cas vous le décrire : il est à vous.
Pour vous aider
-
suivez votre corps, ne perdez jamais foi en sa capacité, ainsi qu’en celle de votre bébé à naître ;
-
poussez quand vous en avez le désir et ne bloquez pas votre respiration, l’intensité de votre action doit être naturelle pour être efficace ;
-
si vous en éprouvez le besoin, visualisez votre corps s’ouvrir pour votre bébé ;
-
si vous le désirez, touchez la tête de votre bébé, parlez-lui ;
-
laissez-vous aller, criez, chantez, soufflez… faites comme vous le sentez.
Voir aussi
La première phase de l'accouchement
La troisème phase de l'accouchement
Cet article est tiré du livre de Marie Touffet, Ma grossesse bio et naturelle : De la conception à la naissance, paru en 2008 aux Editions Eyrolles.