Pour quelle raison avez-vous fait appel à un coach pour mamans ?
La première fois que j’ai fait appel à un coach c’était lors de ma deuxième grossesse. Au début de cette période, j’étais très anxieuse et pas du tout préparée à l’accouchement. En effet, ayant subi une césarienne pour mon premier accouchement, l’idée d’accoucher par voie naturelle se mélangeait à une double sensation : l’envie réelle d’accoucher et de connaître un accouchement normal et la deuxième sensation c’est la peur à l’idée de vivre un accouchement par voie basse. La peur d’avoir mal etc… Des peurs tout à fait légitimes mais difficiles à surmonter.
D’autre part, j’avais aussi besoin d’être orientée et que l’on m’aide à m’entourer des bonnes personnes pour mon accouchement.
La deuxième fois que j’ai fait appel à un coach, c’était pour me sortir de mon isolement. Ne travaillant pas, j’étais dévouée à mes enfants et à mon mari.
À force, cette situation était devenue usante parce que de mon côté je ne me permettais pas d’avoir du temps libre ou même d’avoir des activités pour moi. Je m’oubliais. Epuisée, je ne pouvais plus assurer sur tous les plans.
Comment vous a-t-elle aidé concrètement ?
Ma coach m’a permis de réaliser que je pouvais agir pour mon bien-être dans toutes les situations que je vivais.
Pour mon accouchement, elle m’a aidé à trouvé une gynécologue et une sage-femme qui travaillent ensemble. Ces deux femmes ont été un tremplin pour donner naissance à ma fille; bien s’entourée à cette période, c’est essentiel.
Elle m’a conseillé de me préparer psychologiquement et physiquement à mon accouchement, j’ai donc fait de la sophrologie avec en parallèle une préparation physique de mon accouchement. J’ai donc pris confiance en moi. Grâce à cette préparation, je me suis libérée de mes angoisses et je me suis autorisée à me faire confiance et à faire confiance à mon bébé en devenir.
Par là suite, lorsque le temps s’est rétrécit parce qu’il ne restait plus une minute à soi, ma coach m’a aidé à gérer mon temps. Il était important que je m’aménage du temps, pour souffler, pour me faire plaisir, ou même pour avancer dans mes projets personnels. Pour les tâches ménagères, étouffantes parfois, et qui s’accumulent par manque de temps, elle m’a conseillé d’organiser mon calendrier de la semaine, pour faire certaines tâches toujours le même jour pour avoir une constante et ne pas se laisser déborder.
Au niveau du couple, c’est vrai qu’avec les enfants on s’oublie. Elle m’a donc fait prendre conscience que le couple était tout aussi important que les enfants ; et que les parents pour être heureux devaient s’aménager du temps. Concrètement, je me suis autorisée à ressortir avec mon mari, à me faire des petits dîners en amoureux même à la maison… à retrouver notre intimité.
Elle m’a aussi conseillé de ne pas tout prendre à cœur et que les mamans stéréotypes style « super mamans » ça n’existe pas. Elle m’a permis d’accepter mes moments de faiblesse car cela n’enlevait rien à la bonne mère que je suis.
Qu’est-ce qui a changé depuis ?
Aujourd’hui je suis plus sereine face à ma vie familiale, ma vie amoureuse et face à mes propres envies. Je me suis organisée pour avoir du temps pour moi, à la maison et pour travailler aussi. La vie de famille, même si on vient d’une famille nombreuse, on n’y est jamais préparé, mais on peut essayer de la rendre attractive et de profiter des bons moments.