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L'électroculture, du nouveau dans mon jardin

Mis à jour le 25 février 2021
Si chacun y va de ses astuces quand il s'agit de cultiver son jardin, d'autres préfèrent se fier au magnétisme de Mère Nature. Inépuisable et non polluante, l'électroculture, bien que découverte il y a plus d'un siècle, revient sur le devant de la scène. Rencontre avec Maxence Layet, journaliste scientifique et auteur du livre "Electroculture et énergies libres".

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L'électroculture, du nouveau dans mon jardin

En quoi consiste l'électroculture ?
L'électroculture rassemble l'ensemble des techniques permettant de stimuler, accélérer, renforcer la croissance, la floraison et la germination de graines ou de plantes en s'appuyant sur les forces électriques et magnétiques. L'électroculture regroupe des techniques très variées : une perche métallique de plusieurs mètres de haut plantée dans son jardin et faisant office de paratonnere potager ; des fils conducteurs ou des barres métalliques enterrés dans le sol ; des générateurs d'ions positifs ou négatifs afin d'électriser l'athmosphère autour des feuilles ; des amendements à base de poudre de roche magnétique, afin d'augmenter la sensibilité du sol aux forces cosmo telluriques ; ou enfin un simple collier en cuivre, laissé ouvert et tourné vers le Nord, incliné selon un certain angle, et qui vient entourer la tige ou le tronc d'une plante. D'autres enfin enterrent directement des aimants dans le sol, à des points précis...
 
D'autres techniques emploient de l'eau magnétisée, de la lumière infrarouge ou ultraviolet, ou des flashs de lumière visible pour obtenir des effets positifs sur les plantes. On parle alors, si l'on veut être précis de photoculture ou de magnétoculture. Tous les moyens sont bons tant qu'il s'agit d'exploiter les énergies du champ magnétique terrestre, des rayons cosmiques ou des charges et courants électriques naturellement présents dans l'air ou dans le sol. Les principes restent les mêmes, seuls les appareils diffèrent.
 
En fait, il faut bien savoir que l'électroculture est une démarche fort ancienne. Le premier livre consacré à cet sujet date de 1783 et s'intitule "De l'électricité des végétaux". Il est l'oeuvre d'un physicien français, l'Abbé Bertholon. Nous sommes au temps des lumières et des pionniers de l'électricité. C'est là que va se forger le nom "électroculture", même si la démarche peut intégrer des techniques lumineuses, magnétiques, etc.

Quels sont ses bienfaits ?
Une croissance et un rendement augmentés d'au moins 30 %. Bien sûr, cela dépend du temps, du type de plante - un légume racine, comme la pomme de terre ou les radis, n'a pas les mêmes besoins qu'une céréale ou un légume feuille telle que la laitue. Si l'on compulse les comptes rendus historiques, des observations faites au cours du 19ème siècle et au début du 20ème, les gains vont de 0 à 500 %, avec une moyenne autour de + 30 à + 50 %.
 
Ces gains peuvent toucher le taux de germination, la longueur ou la vitesse de pousse des radicelles, la taille des feuilles ou des légumes produits, la résistance au givre. Globalement, les cultures sont en meilleure santé et plus résistante aux maladies. Ensuite, leur croissance va être plus rapide. En avance par exemple de quelques jours ou de deux semaines sur le calendrier idéal. Enfin, les rendements vont être accrus. Soit parce que les quantités sont plus nombreuses, soit parce que le poids sera supérieur.

Est-ce une démarche accessible à tous ? A qui s'adresse ce livre ?
Pour peu que l'on soit un peu jardinier et bricoleur, oui, l'électroculture est accessible à tous. C'est pourquoi avec Roland Wehrlen, le coauteur de cet ouvrage et qui pratique lui-même l'électroculture depuis 1974, nous avons souhaité mettre l'accent sur les systèmes passifs. C'est à dire sur des tiges, des fils ou des barres de métal enfouis dans le sol ou attachés aux végétaux. Il s'agit de faire simple à moindre coût. L'énergie électromagnétique est partout présente autour de nous, la plante en a besoin pour croître. Il s'agit alors de capter plus d'énergie - par exemple avec les pointes d'un râteau dressé vers le ciel et relié au sol par un fil d'antenne - pour modifier l'électromagnétisme ambiant et canaliser ces forces aux bénéfices de la plante.
 
Ca marche aussi pour les plantes d'intérieur. Il est possible par exemple d'installer des circuits oscillants - les fameux anneaux métalliques entrouverts cerclant une tige ou un tronc - autour de plantes d'appartement. De plus, en prenant du recul, on s'aperçoit que l'on peut autant appliquer ces forces naturelles pour accélérer la décomposition d'un compost (on parle alors d'électrocompostage), que pour traiter des graines (électrosemence ou électrogermination). La démocratisation des sytèmes de dynamisation d'eau (à base d'aimant, de tourbillons ou de flashs lumineux) ouvre aussi, naturellement, la voie à l'arrosage des plantes avec de l'eau "énergisée". En général, les plantes en pot apprécient. Cela se voit tout de suite. C'est ce que je fais chez moi depuis deux ans par exemple.
 
Pour en savoir plus, découvrez le livre "Electroculture et énergies libres"
Ombeline HOOR

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