Lorsque Don Miguel Ruiz cite le premier accord toltèque, l’intention ne saurait être plus claire :
Que ta parole soit impeccable
Cette phrase est une invitation à la parole consciente. La musique peut être une source de pollution physique à cause de son niveau acoustique trop élevé ou de sa rythmique contraire à celle de nos rythmes internes. Elle peut également être une pollution spirituelle et devenir toxique par un effet non auditif ou extra-auditif, un phénomène beaucoup plus sournois et méconnu : son aspect sémantique. Cet effet est alors indépendant du niveau sonore ou rythmique et nous fait entrer dans un domaine philosophique en devenant un polluant spirituel. Et pour paraphraser Platon, il semble que le genre de musique que nous présentons ici soit un poison pour l’esprit de ceux qui l’écoutent.
Il s’agit de considérer, en effet, la signification des sons que nous recevons et le sens des paroles qui accompagnent les musiques que nous écoutons. Ils peuvent générer des perturbations à un niveau énergétique insoupçonné, affectant non plus notre système auditif, mais notre conscience, notre cerveau, notre spiritualité, notre plaisir de vivre, notre bonheur, nos pensées, et finalement notre corps lui-même, en perturbant et en influençant négativement nos rythmes vitaux et notre système parasympathique.
Cet article est un extrait du livre Le son des vibrations d'Emmanuel Comte, paru aux éditions Dangles