On raconte qu'après la seconde guerre mondiale, le physicien nucléaire de formation et aussi médecin immunologiste yougoslave, Jacob Harich (1919-1996), aurait trouvé très amer un pépin de pamplemousse dans lequel il aurait croqué, et aurait cherché à savoir pourquoi cette amertume.
On raconte aussi que vers les années 1980, ce bon docteur Harich aurait remarqué, en tant que jardinier amateur mais averti, que les pépins de pamplemousse jetés dans son compost ne pourrissaient pas ; il aurait alors décidé d’étudier ce singulier phénomène, et aurait découvert que l’extrait obtenu en pressant les pépins se révélait être
un puissant germicide capable d’inactiver des virus, des levures, des champignons, des parasites, des vers aussi bien que des bactéries pathogènes…
Une troisième version rapporte que le Dr Harich émigra aux USA en 1957 (ça, c’est vrai !) et s'intéressa aux substances naturelles antimicrobiennes ; d’ailleurs on le retrouve en 1967, chercheur en Floride (haut lieu du… pamplemousse !) étudiant les propriétés biocides des graines de pamplemousse. Il découvre alors que l’extrait obtenu en pressant les pépins de pamplemousses est un puissant germicide, car il contient une substance naturelle antimicrobienne à large spectre d'action capable à elle seule d’inactiver des virus, des levures, des champignons, des parasites, des vers aussi bien que des bactéries pathogènes… sans effets secondaires a priori et ne provoquant pas de résistance.
Plusieurs études viendront par la suite confirmer la validité de l’hypothèse première : efficacité aussi large que possible, action puissante et rapide, pas d'effets toxiques, n'affaiblit pas le système immunitaire (bien au contraire !), ne détruit pas les bactéries utiles à l'organisme, naturel, diminue les risques d’allergie (hypoallergénique), avec seulement 3% de la population qui pourrait éventuellement présenter des signes d’allergie aux agrumes et à leurs dérivés…
Les études continuèrent alors : aux États-Unis mais aussi dans plus d’une douzaine d’institutions de renommée mondiale, dont l’institut Pasteur en France, l’Institut Für Mikroökologie (institut pour la microécologie) en Allemagne, l’Université de Sao Polo au Brésil, d’Athens aux USA, le Southern Research Institut aux USA…
Toutes ces recherches ont aujourd’hui largement confirmé que l’extrait de pépins de pamplemousse possède des vertus d’antibiotique naturel sur près de 800 souches de bactéries et de virus, agit sur plus de 90 colonies de champignons et aussi sur un grand nombre de parasites unicellulaires…
Un spectre d’action que ne couvrent pas les médicaments antibiotiques qui, eux, agissent sur moins de souches de bactéries et ne combattent pas les virus.
Extrait du livre : Vaincre la grippe, Avec ou sans vaccin?, de Daniel Kieffer et Guillaume Gerault aux éditions Guy Trédaniel.