E-cigarette VS tabac : qui est le moins pire ?
La e-cigarette, c’est l’objet tendance du moment ! Adoptée par des centaines de milliers de Français, elle aiderait à arrêter de fumer. Mais est-elle sans danger ? D’après les premières études menées sur le sujet, elle exposerait les « vapoteurs » à des composés irritants, voire même cancérigènes. Il y a quelques jours, une étude américaine a même montré que la cigarette électronique était plus cancérigène que le tabac, car lorsque le liquide contenu dans le réservoir de la cigarette électronique est chauffé, le taux de formaldéhyde – un gaz cancérigène - est nettement plus élevé que ceux trouvés avec la combustion des cigarettes conventionnelles. Très largement relayée par les médias, cette étude a tout de même été contestée. Tout d’abord, les auteurs de l’étude n’ont pris en compte que le formaldéhyde pour comparer l’effet cancérigène des deux types de cigarettes, alors que la conventionnelle contient environ 4 000 produits chimiques, dont une soixantaine reconnu comme cancérigène. Ensuite, comme l’a souligné Peter Hajek, chercheur à Londres, quand les fumeurs de cigarettes électroniques surchauffent le liquide cela produit un goût âcre désagréable, et donc, ils évitent de le faire. Cette étude ne reflèterait donc pas la réalité des choses. Alors d’accord, la e-cigarette est moins dangereuse que son homologue conventionnel. Mais avoir recours à cette alternative n’est pas anodin. Si vous souhaitez arrêter de fumer, nous vous conseillons de consulter votre médecin afin de trouver la méthode qui vous convient le mieux.
Une loi adoptée… mais bien retaillée
Il y a deux ans, Laurence Abeille, députée Europe Ecologie Les Verts (EELV) avait déposé à l’Assemblée Nationale une proposition de loi encadrant l'exposition du public aux ondes électromagnétiques générées par les technologies sans fil. Cette semaine, elle a définitivement été adoptée, mais le texte d’origine a été très épuré. Alors que reste-il de la loi ? Tout d’abord, le texte prévoit une procédure d'information et de concertation des riverains lors de l'implantation d'antennes-relais, dans le but de modérer l'exposition aux ondes. Ensuite le Wi-Fi dans les crèches et les garderies pour les enfants de moins de 3 ans, ainsi que la publicité pour les téléphones portables vendus sans oreillette seront interdits. Autre mesure : les points « atypiques », c’est-à-dire les zones où le niveau d’exposition aux ondes dépasse la moyenne nationale, seront recensés tous les ans, et leur niveau devra être réduit dans un délai de six mois, si c’est techniquement possible. Tout cela en garantissant la couverture et la qualité des services rendus, bien entendu ! Dernier point : l’électro-hypersensibilité. Le gouvernement devra remettre au Parlement un rapport sur le sujet dans un délai d’un an.
Finalement, la loi en elle-même ne va vraiment pas changer grand-chose. Son seul avantage ? Faire parler du problème.
Retrouvez dans le détail, toutes les informations sur ces actualités sur le site de l’Association Santé Environnement France : www.asef-asso.fr