La pollution de l’air : un problème (trop) récurrent
Cette semaine, la pollution de l’air a pris ses aises en France. Le Nord, l’Ile de France et la région Rhône-Alpes ont connu des pics de pollution aux particules fines. Aussi appelées PM10 et PM2,5, ces particules sont présentes naturellement dans l'environnement mais sont surtout produites par les activités humaines : le chauffage, l’industrie, l’agriculture et le trafic routier. Le problème, c’est leur taille…
Etant toutes petites, elles pénètrent dans notre appareil respiratoire jusqu’à gagner les poumons. Là, elles peuvent pénètrent ensuite dans la circulation sanguine et provoquer des problèmes cardiovasculaires en bouchant les petits vaisseaux. Elles entrainent ainsi des maladies respiratoires (asthme, allergie, bronchite, voire même cancer), mais aussi cardiovasculaires (infarctus, accidents vasculaires cérébraux, etc.). Elles sont donc dangereuses, voire même tueuses puisque qu’elles sont responsables de 42 000 décès prématurés chaque année en France. Pour enrayer ce phénomène, Paris a opté pour la circulation alternée. Mais cette mesure suffira-t-elle ?
La pollution de l'air extérieur est un problème qui nous touche tous individuellement mais qui ne peut vraiment se résoudre que par des solutions collectives. Amélioration des réseaux de transports en commun, régulation des véhicules diesel, etc. Mais pour « limiter la casse », on peut aérer son logement tôt le matin et tard le soir pour ne pas faire entrer la pollution de l'extérieur; fuir au maximum les grand axes routiers ou encore éviter de faire du sport.
Le glyphosate classé cancérigène
Le glyphosate, c’est un des désherbants les plus utilisés au monde par les agriculteurs mais aussi par les particuliers. C’est en fait le principe actif du fameux Roundup, la marque phare du groupe Monsanto. Depuis quelques années déjà, on le soupçonne très fortement d’être toxique. Aujourd’hui, l’étau se resserre de plus en plus puisque le CIRC (Centre International de Recherche sur le Cancer), l’agence du cancer de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), vient de le classer comme « probablement cancérogène pour l’Homme » (groupe 2A). Deux insecticides notamment présents dans les anti-poux, le malathion et le diazinon, ont également rejoint cette classe.
Quant aux insecticides tetrachlorvinphos et parathion, qui font déjà l'objet d'interdictions ou de restrictions dans de nombreux pays, ils ont été classés « cancérogènes possibles ». Mais finalement, qu’est-ce que ça va changer ? Rien car la classification du CIRC n'a aucun caractère contraignant pour les États. Alors pour vous aider à jardiner santé, téléchargez notre petit guide santé du Bio-Jardinage.
Retrouvez dans le détail, toutes les informations sur ces actualités sur le site de l’Association Santé Environnement France : www.asef-asso.fr
