Responsables des courses et de la quasi-totalité des achats domestiques, prescripteurs des destinations vacances ou des séjours touristiques pour les enfants, nous, les mamans, jouons un rôle privilégié dans la voie d’un quotidien « durable ». L’impact de nos décisions, en terme d’alimentation, de mode de transport, d’économie d’énergie, ou d’achat de produits biologiques, équitables, est, aussi invraisemblable que cela puisse paraître, déterminant. Y compris au regard des enjeux internationaux de lutte contre le réchauffement climatique, ou de réduction des déchets, en particulier des déchets électroniques.
Le problème du temps est au cœur de la démarche d’une écomaman : prise en tenaille entre ses enfants, son domicile et ses obligations professionnelles, elle n’a pas le temps de comparer tous les produits, leurs prix, de lire toutes les étiquettes qu’elle souhaiterait. Et même pour infléchir ses comportements, elle n’a guère le temps de modifier toutes ses habitudes….
Or une écomaman ne va pas perdre du temps à sauver la planète, elle va en gagner : acheter moins et de meilleure qualité libère du temps sur les courses, sélectionner quelques sites internet d’éco-consommation, y compris pour débusquer des jouets écologiques, ou des fournitures scolaires plus vertes au lieu d’arpenter les grandes surfaces, libère aussi de précieuses heures, freiner le rythme des activités des enfants pour leur laisser le loisir d’observer les nuages, et se balader avec vous dans des jardins, réduire les trajets en voiture économisera aussi, avec un peu de pratique, les galères dans les embouteillages, Et les échanges entre écomamans sur les bons produits, les bons sites et les bons plans est un sérieux gain de temps aussi. Ensemble, les écomamans feront progresser plus vite et plus efficacement les dossiers urgents de leur quotidien, comme l’éducation à l’environnement à l’école, le bio dans les cantines, la mise en place de transports alternatifs dans les villes, etc.
Loin, très loin, de l’éco-luxe qui gagne les sphères de la mode, de « la déco » ou les voyages hauts de gamme, les écomamans peuvent aussi demander la création de produits plus écologiques et accessibles dans des secteurs qui en manquent cruellement (le mobilier par exemple), interroger les entreprises sur la provenance des objets, boycotter, exiger…. Du coton bio pour leurs enfants, oui, mais pas des modèles haute couture à des prix exorbitants ! Des meubles en bois massif, bien sûr, mais pas des étagères avec quatre planches vendues au prix de trois bibliothèques entières !
Ce que veulent les éco-mamans, c’est contribuer à la préservation de la planète sans dépenser beaucoup plus, tout en chouchoutant leurs enfants avec des produits plus naturels, plus sains ou des activités malignes et ludiques.
Ensemble, elles peuvent créer un monde plus écologique, plus juste, pour leurs enfants.
Devenir une écomaman
15€, Ed. Glénat.Et le site : Le blog des Ecomamans