Le ptérostilbène présent dans certains végétaux (comme la myrtille, le bleuet ou encore le raisin), participe à protéger les plantes contre les virus, les bactéries, les champignons et l’excès de soleil qui peuvent les toucher. La mise en évidence de cette action antioxydante a mené les fabricants de compléments alimentaires à utiliser cette molécule dans leurs produits.
Le ptérostilbène est souvent associé au resvératrol
Les deux molécules sont très proches mais des scientifiques ont montré que le ptérostilbène est mieux absorbé à travers les membranes et les parois de l’estomac, et reste plus longtemps dans l’organisme. Ses effets seraient donc similaires à ceux du resvératrol mais son action plus efficace. De plus, la combinaison des deux permettrait d’agir sur plus de gènes et de mieux lutter contre l’oxydation provoquée par le stress ou par l’âge.
Des effets anti-inflammatoires proches de ceux des régimes pauvres en calories
Le ptérostilbène est utilisé depuis des siècles dans la médecine ayurvédique pour ses vertus thérapeutiques, notamment afin de réguler la glycémie et le poids, deux facteurs ayant un impact direct sur la préservation de la jeunesse physiologique et la prévention de certaines maladies.
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Aujourd’hui, on a parfois recours à la « Restriction Calorique », stratégie consistant à réduire le nombre de calories ingérées, en privilégiant la qualité des nutriments. Cette méthode permet d’activer un grand nombre de gènes qui protègent des inflammations et des maladies inflammatoires liées à la vieillesse ; l’absorption du ptérostilbène active une majorité d’entre eux également.
Des propriétés oxydantes et anti-oxydantes intéressantes contre le stress, le diabète, le cancer et les maladies cardio-vasculaires
Cette molécule a la particularité de favoriser l’oxydation acide des surcharges graisseuses du foie (qui peuvent entraîner une stéatose hépatique, des cancers ou concerner les personnes diabétiques), tout en diminuant l’oxydation qui cause la détérioration de l’ADN.
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De même, des résultats montrent que le ptérostilbène augmenterait le stress oxydatif qui peut freiner l’évolution de certains cancers (en particulier ceux du sein et du colon), alors qu’à l’inverse elle ferait diminuer le stress qui provoque la détérioration des artères et des veines.
Comment se complémenter en ptérostilbène ?
La molécule la plus répandue sur le marché est synthétique, car moins chère et plus facile à produire en quantité. Néanmoins, il est possible de se procurer des gélules de ptérostilbène d’origine naturelle certifiées pures à plus 90%. Le dosage recommandé est de deux gélules de 50mg par jour lors de deux repas différents.
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