Comme tous les ans, le pluvieux mois de novembre est marqué d’un heureux événement : la dégustation du Beaujolais nouveau. Et c’est encore mieux s’il est bio ! En attendant que vous sortiez vos verres à pied, petit retour sur cette tradition populaire.
L’appellation du Beaujolais nouveau remonte au 13 novembre 1951, date à laquelle fut arrêtée une note administrative annonçant la possible commercialisation de certains vins avant la date officielle, c’est-à-dire le 15 décembre. Les impatients vignerons Beaujolais, vignoble situé au nord de Lyon, voulaient en effet pouvoir vendre leur production plus tôt, « en primeur ». La date est alors fixée dès 1967 au 15 novembre, puis, à partir de 1985, au troisième jeudi du mois, à minuit. C’est ainsi que l’événement du Beaujolais nouveau vit le jour et que chacun débouche sa bouteille au douzième coup de l’horloge.
Le Beaujolais, c'est aussi possible en bio
Cerise sur le gâteau, le Beaujolais nouveau existe aussi dans sa version bio ! De nombreux vignerons sautent le pas de cette viticulture biologique qui respecte l’environnement et garantie la parfaite adéquation entre la vigne, le sol et le climat. Les différents engrais et fertilisants utilisés sont tous d’origine organique et respectent ainsi la terre et la vigne. Depuis 2012, les bouteilles sont ainsi estampillées « vin biologique » et de la mention AB, prouvant la certification préalable d’un organisme agréé et l’absence de produits chimiques de synthèse dans la production. De quoi se faire plaisir avec ce vin populaire tout en respectant l’environnement !
Si la viticulture biologique exige un travail long et minutieux, le Beaujolais nouveau bio, comme le non bio, est à consommer rapidement, dans les 3 à 6 mois. Les cépages, créés à partir de Gamay noir à jus blanc à 100%, devraient vous émoustiller les papilles, tout en conscience.
Petite sélection de la rédaction pour un apéro bio :
Un beaujolais du domaine Saint-Cyr
Un beaujolais Production Unique Rebelle
Un beaujolais village nouveau