Limiter ses achats permet de réduire son empreinte écologique. A condition de se déplacer de manière durable, car selon l'Ademe les transports sont responsables de 26% de nos émissions de gaz à effet de serre. Boycotter l’avion est à portée de tous. Mais se passer de voiture est difficile, voire impossible lorsqu’on vit en zone rurale.
Des solutions existent pourtant. Comme les cours d’éco-conduite : adopter une conduite souple et sans à coup permet, à vitesse égale, de consommer 40% de carburant en moins sur l’année.
Le covoiturage ensuite, idéal pour les trajets réguliers type domicile-travail. De nombreux sites web (covoiturage, easycovoiturage...) offrent un service gratuit de mise en relation des automobilistes.
Mais la vraie révolution consiste à renoncer purement et simplement au véhicule individuel grâce à l’autopartage. Avec ce système de mutualisation de véhicules par abonnement, on se débarrasse enfin de sa vieille titine (et des frais qui vont avec !), en restant libre d’aller au supermarché ou dîner chez des amis en banlieue. C’est facile et pratique : on réserve un véhicule garé près de chez soi sur internet ou par téléphone, et on le repose une fois la course effectuée.
L’Ademe a calculé que les utilisateurs de l’autopartage réduisent de moitié le kilométrage effectué en voiture, au profit de modes moins polluants.
En plein essor, le système existe déjà à Paris et dans 10 agglomérations de province. Et grâce au réseau France Autopartage, un abonné toulousain peut utiliser le service à Grenoble ou à Lille. Quand on sait qu’une voiture individuelle ne roule en moyenne qu’1 h par jour, ça laisse à réfléchir.