Depuis le 1er janvier 2007, on peut déposer son argent sur un Livret de Développement Durable (LDD). Il prend la place du CODEVI (Compte pour le Développement Industriel) et en garde les principales caractéristiques. C’est un compte règlementé, c’est-à-dire c’est l’Etat qui décide du montant de sa rémunération. Il a été décidé de l’aligner sur celle du Livret A.
Le LDD continue d’être une source de financement pour les petites et moyennes entreprises, la banque pouvant répondre à leur besoin de financement que ce soit lors de leur création ou au cours de leur développement, mais également de l’industrie, cible principale du CODEVI. Pour ces financements, aucune garantie concernant la redistribution des fonds n’est prévue : les projets financés peuvent donc n’avoir aucun rapport avec le développement durable.
Le côté « durable » de ce livret est qu’outre le financement de l’activité économique, il permet aux épargnants de financer leurs projets de développement durable : travaux d’économie d’énergie, projets pour la protection de l’environnement, etc. Mais cette facette du LDD est de loin secondaire face à l’activité de financement des PME.
Le greenwashing correspond pour une entreprise à se donner une image responsable sans pour autant engager de véritables actions pour l’environnement et le développement durable. A l’heure actuelle, le LDD semble malheureusement s’inscrire dans cette logique…
Le Livret de Développement Durable concrètement :
- Un compte par personne maximum
- Ouverture possible si le domicile fiscal est en France
- Dépôt à l’ouverture : 10 ou 15 euros minimum selon la banque
- Dépôt et retrait : 10 euros minimum
- Fréquence : libre
- Plafond : 6 000 €
- Taux de rémunération : 2% net d’impôts au 1er février 2011, intérêts calculés par quinzaine
- Disponible dans toutes les banques
Pour aller plus loin :
La fiche LDD sur Financeresponsable.org
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Claire Sejournet