Produire de la viande pollue
A chaque fois que l'on mange un steak, on contribue au réchauffement planétaire. La FAO (Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture) estime que l'élevage industrialisé est responsable de 7,1 milliards de tonnes de CO2, soit 14,5 % du total des émissions de gaz à effet de serre. Ce qui rend l'industrie de l'élevage l'une des principales filières responsables de la pollution atmosphérique.
13 500 litres d'eau pour 1 Kg de viande
Pour produire 1 Kg de viande, 13 500 litres d'eau potable sont nécessaires, contre 1 200 litres d'eau pour 1 Kg de blé. Une étude européenne a démontré qu'en remplaçant la consommation de viande des européens par des équivalents végétaux, l'empreinte en eau pourrait être réduite de 38 %.
Point trop de protéines animales
Les protéines animales ne sont pas les seules à contribuer au bon fonctionnement de notre organisme, bien au contraire ! Les légumes verts et les légumineuses sont riches en protéines et se substituent très bien aux viandes rouges et blanches.
La santé remise en cause
Depuis 10 ans, les trois quarts des nouvelles pathologies ayant touchés les humains proviennent des animaux (grippe aviaire, vache folle, grippe porcine...) et la moitié des antibiotiques consommés dans le monde sont administrés au bétail. Ce qui fait dire à l'OMS qu'en 2050 : « le risque lié aux antibiorésistances pourrait conduire, au niveau mondial, à la perte annuelle de 10 millions de vies humaines ».
Un pas vers la déforestation
Seul 4 % du soja consommé dans le monde l'est directement par les humains. Responsable de 91 % de la surface détruite de la forêt amazonienne, le soja OGM destiné aux animaux d'élevage entraîne également la perte des terres des petits paysans locaux.
L'ombre du cancer
Il est aujourd'hui prouvé qu'une consommation excessive de viande rouge (plus de 500g de viande cuite ou 700g de viande crue) est un facteur de risque de certains cancer. Principales accusées : les techniques de conservation et de cuisson de la viande. Séchage, fumage ou salaison renferment généralement des substances cancérigènes.
Une traçabilité incomplète
Malgré la grande variété de races françaises, les viandes que l'on trouve dans les supermarchés ou sur les étals des boucheries viennent des vaches laitières, dont la qualité de la chair et le goût sont réputés inférieurs. Selon l'INRA (Institut National de la Recherche Agronomique), 42 % de la viande produite en France provient de vaches « réformées », c'est-à-dire les vaches laitières en fin de carrière, envoyées à l'abattoir.