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Envoyé Spécial répond à FemininBio.com

Mis à jour le 25 février 2021

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Après une enquête rigoureuse et documentée, j'ai simplement voulu montrer que l’industrie de la cosmétique bio a, elle aussi, ses points positifs et ses bémols.


Les avantages :

Aujourd’hui, elle permet d’éviter, contrairement à la cosmétique classique, les produits chimiques les plus suspects comme les parabens, les éthers de glycol, les sels d’aluminium, le triclosan ou encore les phtalates.

  • Elle est meilleure pour l’environnement car biodégradable.
  • En utilisant, pour partie, des ingrédients Bio, elle évite l’utilisation de pesticides.
  • Elle est innovante et cherche des solutions alternatives à la cosmétique conventionnelle.


Les points neutres :

Elle n’est ni plus efficace, ni moins efficace que la cosmétique conventionnelle. L’efficacité varie selon les marques et les produits, en fonction de la formulation choisie par les fabricants.

Elle subit les mêmes tests et les mêmes contrôles que la cosmétique conventionnelle.


Les bémols :

Elle utilise des huiles essentielles qui, pour certaines, sont allergisantes. Les fabricants sont d’ailleurs tenus de le signifier sur les emballages.

Comme il est souligné dans le reportage, les réactions sont rares mais ce n’est pas pour cela qu’elle n’existe pas. D’ailleurs un réseau de vigilance surveille ces « réactions », pour voir si elles augmentent avec le marché.

Il faut noter toutefois que les allergies et irritations existent aussi avec la cosmétique conventionnelle.

Elle utilise parfois de l’alcool comme conservateur. Certaines personnes ne le supportent pas car, même mélangé avec les autres ingrédients, il reste asséchant et irritant.

Certains fabricants ont joué sur les mots en marquant « sans paraben ajouté » ou « sans phénoxyéthanol ajouté » sur les packagings.

En effet, jusqu’au 31 décembre dernier et ce depuis 2003, en concertation avec l’organisme de contrôle Ecocert, les fabricants avaient le droit, par dérogation, d’acheter et d’utiliser des composants conservés au Paraben ou/et Phénoxyéthanol.

En revanche, ils n’avaient pas le droit d’utiliser ces conservateurs dans leurs produits finis, lorsqu’ils les fabriquaient en mélangeant tous les composants. D’où la mention « sans paraben ajouté » quand il n’y avait pas de paraben ajouté dans le produit fini…

Il aurait été plus clair et plus honnête de marquer « Traces de paraben » ou « Traces de phénoxyéthanol ». Cela dit, les produits respectaient la loi mais, même dans le Bio, il faut décrypter le marketing pour ne pas se faire abuser par des mentions sibyllines.


Conclusion :

A travers ce reportage, il n’était pas question de couper l’herbe sous le pied à une filière en plein essor, qui a, de surcroît, le mérite de proposer aux consommateurs des solutions alternatives à la cosmétique conventionnelle.

Par ailleurs, j'ai aussi apprécié la transparence de la majorité des acteurs de ce marché ; une transparence au contraire difficile à obtenir dans la cosmétique conventionnelle.

En revanche, les consommateurs doivent rester vigilants et continuer à lire à la loupe les étiquettes, une règle qui s’applique à tous les marchés.

***


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Véronique Blanc - Envoyé Spécial

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