La principale crainte vient de la capacité qu’auraient certaines substances de traverser la barrière cutanée et de se stocker dans les cellules du corps humain.
Y aurait-il un risque à long terme pour la santé et comment l’évaluer ? A l’heure actuelle, les études se succèdent mais la question n’est pas définitivement tranchée.
Les produits les plus problématiques sont les colorants chimiques, les muscs utilisés dans les parfums, et les phtalates.
Ces ingrédients sont bien évidemment interdits dans les cahiers des charges de la cosmétique bio.
En ce qui concerne les produits d’hygiène rejetés dans la nature, comme les shampoings, le principal danger pour la santé vient de la pollution de la chaîne alimentaire.
Les phtalates DEHP non biodégradables, utilisés en cosmétique, finissent par se retrouver dans les eaux des rivières, la mer, le lait des vaches et les poissons.
En 2006, le WWF a fait analyser des aliments vendus dans la zone européenne. Des phtalates ont été retrouvés dans la viande, le lait et les produits laitiers tandis que les muscs artificiels se trouvaient en quantité élevée dans le hareng et le thon.
Les premiers sont suspectés de perturber les régulations hormonales, les seconds de favoriser les allergies et les asthmes. Les cosmétiques bio sont largement composés de matières premières végétales, biodégradables.
Extraits du livre d’Eve Demange et Anne Ghesquière « Achetons de la cosmétique Bio ». Ed. Minerva
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