Ce pourcentage varie selon les labels. Pour Nature & progrès, tous les végétaux doivent être bio.
Ecocert impose qu’au moins 10% du total des ingrédients et 95% des végétaux contenus dans le produit soient issus de l’agriculture biologique tandis que le BDIH impose la version bio pour certains ingrédients seulement comme l’huile de jojoba par exemple.
Saluons la démarche des marques qui indiquent maintenant en plus de leur certification, le taux d’ingrédients bio contenus dans le produit.
Ceci dit, les ingrédients entrant dans la composition d’un cosmétique certifié sont rarement issu à 100% de l’agriculture biologique et ceci pour plusieurs raisons :
- Tout d’abord, un cosmétique est principalement composé d’eau. Or, l’eau ne peut être déclarée biologique.
- Ensuite, un cosmétique bio n’est pas constitué uniquement de matières premières d’origine végétales mais également de substances minérales comme l’argile ou les pigments qui de part leur nature même ne peuvent pas suivre les règles de l’agriculture biologique.
- Enfin, les cahiers des charges autorisent toujours une partie d’ingrédients synthétiques.
Extraits du livre d’Eve Demange et Anne Ghesquière « Achetons de la cosmétique Bio ». Ed. Minerva
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