Sportive, engagée et passionnée, Clémence Marion est LA candidate idéale pour représenter l'association Urbanescence, qui accompagne des initiatives participatives pro-biodiversité visant à reconnecter les citadins à la Nature. C'est un plaisir de la compter parmi nos miss. Un concours créé en partenariat avec la marque de cosmétique bio SO'BiO étic®.
FemininBio : Si vous deviez vous présenter en quelques mots, que diriez-vous ?
Clémence Marion : Clémence, 28 ans, ingénieure agronome, cycliste vegan et féministe !
Pourquoi vous êtes-vous présentée au concours la Miss Bio ?
Tout d’abord parce que je connais ce concours depuis 2015, c’est l’année où Ophélie Véron a été lauréate et je la suivais déjà sur son blog, Antigone XXI puisque c’est une des pionnères végan en France (et ça fait 6 ans que je suis vegan). Ensuite, lorsqu’une ancienne camarade de classe (nous avons fait la même école d’ingénieur.e.s, AgroParisTech), m’a contactée pour représenter l’association Urbanescence lors de ce concours, ça m’a fait super plaisir et j’avais vraiment envie de promouvoir l’association car je soutiens les mêmes valeurs écologiques et humaines.
Pourquoi avez-vous choisi de soutenir cette association en particulier ?
Parisienne passionnée d’agriculture, j’ai étudié l’Agriculture Urbaine pendant ma dernière année d’école. Les citadines et citadins ont un besoin essentiel de Nature. Heureusement, les villes ont un énorme potentiel biodiversité et peuvent accueillir ces espaces de manières très différentes : sur les toits, les balcons, dans les parcs et jardins, sur les bords des routes, dans des parkings, etc. Urbanescence est à l’image de cette diversité : elle sensibilise, crée du lien social et mène des actions concrètes pour les villes via des projets écologiques concrets.
Le concours de La Miss Bio met en avant des femmes engagées dans la préservation de l'environnement. Comment se manifeste chez vous cet engagement ?
Par de nombreuses actions quotidiennes, qui mêlent écogestes comme : consommer végétal, bio et local, me déplacer à vélo, trier mes biodéchets, ne pas prendre l’avion, avoir mis mon épargne chez une banque éthique, planter des semis, ne pas acheter de (vêtements) neuf-s, boire dans une gourde en inox, etc. Mais aussi via des actions militantes féministes et antispécistes notamment, que ce soit sur mon compte Instagram @mercycle, lors de manifestations ou encore (et surtout) dans ma vie quotidienne : quand je vois, j’entends ou je subis quelque chose qui me révolte je n’ai pas peur de le dire.
Quel message souhaitez-vous passer à nos lectrices ?
Les écogestes individuels c’est génial si on les fait avec plaisir, et de manière durable, ils permettent de se sentir mieux (en tout cas pour moi), aligné.e. Mais on a tendance à oublier que ce ne sont pas nos gestes quotidiens qui vont changer la face du monde. Donc continuez ! Mais ne vous culpabilisez pas quand vous faites un « écart », dites-vous que c’est déjà énorme ce que vous faites et vous évoluerez plus vite, beaucoup mieux et bien plus longtemps ! Je vous conseille également de vous rapprocher de groupes qui se battent pour les mêmes causes que vous : à plusieurs on est plus fort.e.s !