Pour sa onzième édition, La Miss Bio a vu les choses en grand ! 5 candidates engagées devront représenter une association en relevant un défi environnemental. Parmi elles, Marion Savioz, entrepreneuse, qui va représenter l'association Assiettes Végétales et réaliser son défi. Un concours créé en partenariat avec la marque de cosmétique bio SO'BiO étic®.
FemininBio : Si vous deviez vous présenter en quelques mots, que diriez-vous ?
Marion Savioz : Je m'appelle Marion, je suis maman, entrepreneuse, vegan depuis 6 ans, grande amoureuse de notre planète et des animaux. Ma philosophie de vie ? "Le moins mais mieux" dans ma vie quotidienne. Ma devise ? Chaque pas compte et si tout le monde en prenait conscience on pourrait tellement aller plus loin. En gros ne jamais se dire "ça sert à rien ce que je fais" mais plutôt "Chaque geste compte et tout commence par un pas en avant."
Pourquoi vous êtes-vous présentée au concours la Miss Bio ?
Pour apporter encore plus de soutien à Assiettes végétales en mettant à disposition mon réseau afin de gagner ce concours et faire qu'ils puissent investir leurs nouveaux projets.
Pourquoi avez-vous choisi de soutenir cette association en particulier ?
Manger végétal est une des clés pour l'environnement, on le sait ! Et je trouve que ça reste accessible à tout le monde. Manger au moins un repas végétal par semaine pour que la planète aille mieux c'est gérable mais il faut juste donner des idées au gens et casser certains schémas éducationnels. Je trouve que l'idée d'Assiettes végétales est géniale : combiner cette action à grande échelle en touchant les restaurations collectives permet d'aller vite et toucher plus de consciences.
Car pour faire bouger les choses dans le monde d'aujourd'hui, vu la situation environnementale actuelle, il faut taper fort et surtout toucher beaucoup de monde.
Le concours de La Miss Bio met en avant des femmes engagées dans la préservation de l'environnement. Comment se manifeste chez vous cet engagement ?
Je suis dans la vie coach en désencombrement et organisation. J'interviens chez les gens pour les aider à se "débarrasser" du superflu dans leur vie et prendre conscience qu'on peut consommer et vivre différemment. Je suis aussi amenée parfois à instaurer le zéro déchet dans des cuisines après les avoir ré-organisées. Les gens sont de plus en plus disposés à mettre ce style de vie en place.
Et puis quand on rentre dans une démarche de désencombrement, on apprend à réfléchir à deux fois avant un achat et à se demander si c'est vraiment utile, comment on pourrait acheter mieux. Par exemple local, fait en Europe : un objet dans lequel j'investis et qui dure !
Donc on donne, on recycle, on consomme moins mais mieux !
Quel message souhaitez vous passer à nos lectrices ?
Nous ne pouvons être "parfait" dans notre quotidien dans tout. L'idée n'est pas de devenir éco-anxieux mais encore une fois toutes les petites actions que nous entreprenons peuvent avoir de grands impacts. N'oublions pas aussi de privilégier les circuits courts, le local, le bio (mais attention au bio venant hors d'Europe) et mettons des fruits et légumes de saison dans nos assiettes.