En France, le changement d'heure a lieu le dernier dimanche de mars et le dernier dimanche d'octobre. On avance d'une heure en été et on recule d'une heure en hiver. Ce changement d'heure a été lancé en 1975, pour économiser l'énergie durant le choc pétrolier. Pari réussi. En 2009, le ministère de l’Environnement estime que le dispositif permet d'économiser 440 GWh, rien qu'en éclairage public et particulier.
Un système remis en cause
Si les économies d'énergie semblent positives, plusieurs experts jugent injustifié le changement d'heure. En effet, avec plus de 11 milliards d'ampoules LED basses consommations vendues en France depuis le 1er janvier, le mouvement pour les économies d'énergie est déjà enclenché. L'autre critique à l'égard du changement d'heure est son impact sur la santé, notamment sur le sommeil. D'ailleurs, le retour à l'heure «normale» (hiver) est mieux toléré par l’organisme. Notre corps préférerait donc rester à l'heure du soleil.
En route vers l'abandon du changement d'heure ?
La suppression du changement d'heure est aujourd'hui une compétence européenne. La direction Mobilité et Transport de la Commission européenne a d'ailleurs commandé une étude sur le sujet. Certains pays comme la Russie, l’Égypte et la Tunisie ont déjà renoncé au changement d'heure. En attendant, la France a toujours la possibilité de gagner une heure en s'alignant sur son fuseau horaire géographique d'origine, le même que l'Angleterre.