Il paraît que l’on atteint plus facilement l’orgasme lorsque l’on porte des chaussettes. C’est une étude de l’université de Wageningen, aux Pays-Bas, qui le dit. Pourquoi ? Parce que l’on serait plus détendu(e)s lorsque l’on a les pieds au chaud. Une anecdote qui nous a donné envie de nous mettre à jour sur la jouissance sexuelle au féminin. Voici quatre infos qui, elles, n’ont rien de détails.
Plus on vieillit, plus (et mieux) on orgasme
Avancer en âge ne présente pas que des inconvénients, loin de là. Côté vie sexuelle, ce serait même une excellente chose. Les statistiques sont en effet formelles : 6 femmes âgées de 18 à 24 ans sur 10 affirment avoir connu l’orgasme lors de leur dernière relation sexuelle, contre environ 7 quadra et quinquagénaires sur 10. Les explications ne seraient pas physiologiques mais liées à une meilleure connaissance de son corps, à une plus grand confiance en soi (et en son partenaire) et à une plus grande capacité à s’abandonner…
La durée et l'intensité de l'orgasme peuvent être améliorées
En moyenne, un orgasme féminin dure 20 secondes. Un laps de temps durant lequel les muscles du vagin se contractent toutes les 0.08 secondes en moyenne, entraînant toute une série de manifestations physiques qui diffèrent d'une femme à l'autre. Il est possible d'intensifier ces contractions - et donc la puissance de l'orgasme - en pratiquant régulièrement les exercices de Kegel, qui renforcent le plancher pelvien. Ces contractions volontaires du périnée ont également le mérite de limiter les risques d'incontinence. Une excellente excuse pour les pratiquer tous les jours, tout au long de la vie.
A lire sur FemininBio : Les secrets d'une ostéo-sexothérapeute
L'orgasme réduit les douleurs
La migraine ne vous servira plus jamais d’excuse… Car, c'est prouvé, l'orgasme contribue à soulager les douleurs, telles que les maux de tête, mais aussi l'arthrite, les douleurs post-opératoires et celles liées à l'accouchement. Tout cela grâce à la libération d'ocytocyne, la fameuse hormone du bonheur, bien connue pour favoriser la relaxation et induire une douce sensation de bien-être. Certes, le soulagement de la douleur par l'orgasme est de courte durée (8 à 10 minutes), mais certaines études tendent à montrer que le simple fait de penser au sexe aiderait également à la réduire...
A lire sur Femininbio : Migraines et céphalées, nos remèdes naturels
Le point G existe bel et bien… et il n'est pas seul
Ce n'est pas un mythe. Le point G existe chez toutes les femmes. Découvert par le docteur Gräfenberg en 1944, il est constitué de tissus légèrement rugueux, situés sur la paroi antérieure à 4 cm de l'entrée du vagin. Autres zones au moins aussi érogènes chez les femmes : le point A (comme antérieur), qui se situe juste au-dessus du point G ; le point C, situé dans le cul-de-sac postérieur du vagin ; et le point P, comme postérieur, qui se trouve sur la fine membrane séparant vagin et rectum. Le point K et le point L, quant à eux, se situent sur le clitoris et autour.
A lire sur FemininBio : Féminin sans tabou : Hymne au clitoris
De quoi occuper quelques week-end passés sous la couette et, peut-être, de jouir de l'un des nombreux avantages à être une femme : l'orgasme multiple. Pour aller plus loin, découvrez le Tantra, la sexualité sacrée venue d'Inde, et notre Hors-Série spécial Amour.