Autre suspect parmi les adjuvants des futurs vaccins pandémiques de GSK et Novartis, le squalène. Un produit gras, précurseur du cholestérol et naturellement sécrété par le foie, notamment celui du requin (d’où cette enzyme tire son nom). Injecté ou utilisé sous forme d'huile, il est cause de polyarthrite rhumatoïde chez le rat et d'effets secondaires plus fréquents chez l'homme (malaise, migraine, myalgie), rappelle le Dr Meryl Nass, une américaine spécialiste des armes bactériologiques et du syndrome de la guerre du golfe.
Innovation supplémentaire : l’extrait de squalène contient aussi son lot de nanoparticules. Des sphères de carbone appelées fullerènes capables d’encapsuler et transporter d’autres molécules. Comme des bouts de codes génétiques que sont les fragments de virus présents dans le vaccin. Certaines études disent que les fullerènes sont neurotoxiques et causent des réactions inflammatoires, notamment dans les bronches et les tissus pulmonaires. Assez par exemple pour provoquer des complications respiratoires... Assez peut-être pour aggraver un syndrome grippal ? Ou expliquer certains effets secondaires d’étouffement et de troubles neurologiques observés après le traitement antiviral Tamiflu ?
Il est pourtant possible de produire les mêmes vaccins sans adjuvants. A l'instar de ceux achetés par les Etats-Unis. Ou des dossiers en cours d’agrément de Sanofi en France. L'un avec adjuvant, l'autre sans.
Pour produire beaucoup en peu de temps, les fabricants de vaccins ont préféré conjugué les techniques, arrivant à des mélanges inédits, jamais testés à grande échelle. Et bénéficiant d'autorisations de mises sur le marché (AMM) expéditives - qualifiées notamment par Marc Girard de « complaisantes » - afin de répondre à « l'urgence » de la crise sanitaire annoncée.
Ces procédures accélérées (« fast-track ») ont été formulées en Europe dès 2004, par l’Agence Européenne des Médicaments (EMEA).
Le suivi des réactions ou des complications liées à ces vaccins potentiels, conçus sur la base du virus H5NI et adaptés à la souche H1N1 2009 - on parle de vaccin maquette ou prototype (mock-up en anglais) - se déroulera en temps réel de leur injection dans la population.