En ce qui concerne la dépression saisonnière, on n’a pas encore établi par contre de relation entre le système pinéal sécréteur de mélatonine, qui est le principal antidépresseur et qui se régénère sous l’effet du soleil, et le système endocrinien de la vitamine D. Des études chez l’animal ont montré que l’action hormonale de la vitamine D porterait plutôt sur la région limbique - cette zone du cerveau qui est la région instinctive et qui touche à la relation avec le moi intérieur. Lorsqu’elle est affectée, cette zone peut occasionner des dépressions plus durables et plus sévères. La vitamine D pourrait donc se révéler utile en complément dans les dépressions profondes. Une étude a également montré une corrélation entre la déficience en vitamine D et la survenue de symptômes dépressifs chez les patients danois atteints de Sclérose en plaque, sans pour autant que le statut vitaminique ne provoque d’état de fatigue.
La schizophrénie et l'autisme ont été également liés à une carence en vitamine D selon certaines hypothèses. La vitamine D a en fait été incriminée dans la survenue de la schizophrénie depuis que l’on s’est aperçu qu’il existait un lien entre la faible consommation de poisson, d’acides gras polyinsaturés oméga-3 et de vitamine D, et la prévalence des symptômes de type psychotique. Dans les années 2002-2003, plus de 33000 femmes âgées de 30 à 49 ans ont été vues en consultation pour des troubles psychotiques. Les symptômes étaient bien moins importants chez celles qui mangeaient du poisson 3 à 4 fois par semaine, comparativement aux femmes qui n'en mangeaient jamais. La même relation existait avec un apport élevé en oméga-3 et en acides gras polyinsaturés oméga-6. Les femmes qui avaient une consommation régulière de vitamine D avaient également près de 40 % de moins de symptômes psychotiques.
Ce texte est un extrait du livre Vitamine D hormone solaire source d'éternelle jeunesse aux éditions Clara Fama.
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