J’ai faim : je cherche des aliments et je vais en consommer que j’aime bien. Si je suis bien centré, je mangerai des produits qui me font du bien : ceux que je préfère. Les animaux font de même. J’aime des sons ou des musiques, je m’efforcerai d’en écouter : ils me feront aussi du bien. Le premier critère qui guide mes choix, dans tous les domaines, c’est le goût que j’en ai : j’aime quelque chose, ce quelque chose me fait du bien. Sauf en cas de déséquilibre, intoxication, phénomène culturel, croyances…
Il en va de même pour les couleurs. Donc, première façon de se traiter avec les couleurs : respecter le goût qu’on en a, les regarder, les peindre, décorer son intérieur avec, s’en habiller… Mais on peut être intoxiqué avec la couleur comme avec l’alcool, le tabac ou d’autres drogues. Par exemple, si, depuis que vous êtes tout petit, on vous répète que seul le bleu vous va bien, vous aurez tendance plus tard à ne vous aimer qu’en bleu, et risquer alors une dépression, ou bien de n’apprécier que la complémentaire, le jaune, et alors de présenter des troubles digestifs.
Le sens des couleurs
Une couleur que l’on aime bien nous fait du bien et correspond à un besoin dans la symbolique de cette couleur. Une couleur que l’on n’aime pas correspond à un « trop-vécu », voire à un blocage ou une blessure dans sa symbolique. Souvent, c’est sa complémentaire qui nous fait du bien.
Cet article est tiré du livre de Dominique Bourdin et Sylvie Bourdin-Darsonval, Chromothérapie et luminothérapie, paru aux Editions Eyrolles en 2009.