Dîner hier avec ma meilleure amie et bien sûr nous avons surtout parlé de… nos enfants ! C’est bien la peine de sortir en célibataires !
Et elle m’a raconté que son fils de 11 ans avait de véritables moments d’angoisse liés à l’environnement : « La planète va-t-elle survivre ? Y aura-t-il assez d’eau et de nourriture ? ».
Voilà les quelques réflexions que cela m’inspire…
Bien entendu, la nécessité absolue de prendre conscience de notre responsabilité et de l’urgence de modifier nos comportements, nous, adultes.
Mais, surtout, sous prétexte d’éducation écologiquement bien-pensante, nous sommes en train de sur-angoisser nos enfants et de les culpabiliser au sujet d’une situation dont ils sont nullement responsables.
Ainsi, nous faisons doublement payer nos enfants : tout d’abord, en leur laissant une planète en très mauvaise état, mais aussi en leur léguant notre sentiment de culpabilité.
Des actes, pas des mots
Pour ma part, paradoxalement, je refuse tous les livres pour enfants sur la pollution et l’écologie. Trop angoissant à mon goût. Le respect s’apprend à la maison, avec des bons réflexes acquis dès l’enfance.
- Dès que l’enfant le peut, douche et non bain.
- Trier les déchets (les enfants le comprennent immédiatement)
- Dessiner sur du papier « recyclé »
- Economiser l’énergie (couper l’électricité quand on sort d’une pièce)
- Eviter le jetable (serviettes, mouchoirs, verres…)
- Utiliser gourdes, thermos, boîtes hermétiques, etc.
- Manger des aliments simples, non pré-cuisinés
Je pense que c’est plus efficace sur les petits que les grands discours sur la disparition des espèces, des plantes, de l’eau, de l’air, des aliments, de la banquise, des pingouins… bref, de tout ce qui fait la vie.
On veut vraiment qu’ils se suicident tout de suite ?
Partenaire
Muriel Berthelot
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