Bon, qu'en pensez-vous ? Les « prémisses-des-débuts-de-volonté-de-réforme-des-comportements-pour-protéger-l’environnement » – à titre individuel comme général – vont-ils survivre à la crise financière et bientôt économique mondiale ?
Premier bon point : avoir une démarche écologiquement responsable permet de réduire la consommation donc ses dépenses. En effet, si on veut générer moins de déchets, il est nécessaire de moins acheter ou seulement recyclable. « Quand on n’achète pas, on ne dépense pas ». CQFD.
Deuxième bon point : certains produits bio reviennent au final moins chers que les produits conventionnels : le vinaigre blanc pour nettoyer la salle de bain, le gant de démaquillage bio (plus besoin de produit démaquillant mais – oh comme c’est bizarre - je n’arrive pas à en trouver dans mes magasins bio préférés…), les lentilles pour réduire la quantité de viande, etc.
Un point noir quand même : il faut bien le reconnaître certains produits sont quand même plus chers. La confiture est hors de prix, les fruits aussi. Les AMAP ? Prises d’assaut visiblement.
Autre point noir : la baisse de la production industrielle mondiale s’annonçant à la baisse, le prix du pétrôle dégringole. Super pour le porte-monnaie mais peut-être une occasion manquée pour passer à d’autres énergies.
Conclusion ? Pour bien vivre bio sans se ruiner, il va falloir développer encore plus de trésors d’ingéniosité et d’imagination. Ouf, et le budget temps dans tout cela ?
Muriel Berthelot