Cette expression indique ce à quoi on estime avoir droit parce qu’on a apporté sa contribution à un projet, parce qu’on mérite un dédommagement en somme. Le gâteau, c’est la part d’un gain, d’un profit ou d’un bénéfice que l’on considère normal de partager.
C’est la conviction profondément ancrée, et souvent auto-attribuée, qu’on mérite ceci ou cela qui nous pousse à vouloir (voire à exiger) notre part du gâteau. En filigrane, l’enjeu porte donc sur nos valeurs de justice et d’équité, sur la place que nous occupons (ou souhaitons occuper) dans un groupe et sur notre besoin de reconnaissance. Pas étonnant dès lors que ne pas recevoir sa part du gâteau (au sens figuré comme au sens propre, d’ailleurs !) expose à une déception assurée, à une frustration souvent teintée de colère ou de jalousie.
S’il vous arrive de vous sentir crispé(e) à l’idée de vouloir absolument votre part du gâteau, il est essentiel de prendre le temps d’interroger cette sensation pour comprendre d’où elle vient et ce qui se cache derrière. Quel est ce besoin non satisfait qui mérite d’être entendu : s’agit-il d’un besoin de reconnaissance et d’acceptation, d’estime de soi, d’équité et de respect, d’appartenance, de recherche de sens ? C’est en étant au clair sur cette demande implicite que vous pourrez oser vous affirmer et exprimer votre besoin avec assertivité, de façon positive et sans exigence. Là encore, la Communication NonViolente© peut vous aider !
Cet article est tiré du livre 70 expressions culinaires pour aller mieux, De la sagesse populaire à la cuisine-thérapie, de Emmanuelle TURQUET, paru aux éditions Jouvence.
