La terre paillée reste plus propre, sans herbe indésirable, et beaucoup plus souple. Aucune croûte ne se forme à sa surface lors des fortes pluies et aucune projection de terre ne vient souiller les feuilles basses des légumes et les fraises prêtes à manger.
Résultat, vous éviterez bien des corvées de désherbage, de binage, d'ameublissement pénible.
Sous le paillis, l'eau est mieux retenue. Si un binage vaut deux arrosages, un paillage en vaut au moins cinq. Les microorganismes et les vers de terre sont plus actifs sous le paillis, ce qui favorise la croissance et la bonne santé des légumes et des petits fruits.
Les insectes auxiliaires y trouvent refuge en été lors des canicules et en hiver lors du gel.
Quels légumes pailler ?
Quels légumes pailler ?
Tous sauf, en situation plus froide et humide, l'oignon, l'ail et l'échalote qui risqueraient de pourrir.
Quelle épaisseur ?
Cela dépend de la durée de la culture et de la rapidité de dégradation du paillis. Les légumes de culture courte reçoivent un paillis peu épais se dégradant rapidement (tonte de pelouse peu épaisse) : laitue, radis, épinard…
Les légumes qui restent en place longtemps reçoivent un paillis qui se dégrade lentement (feuilles mortes, cosse de sarrasin, paillette de lin ou de chanvre, paille) ou un paillis épais (tontes de pelouse bien sèches) : tomate, courgette et potiron, chou, poireau….
Quelles précautions ?
- Attendez que la terre du potager soit bien réchauffée, en avril ou mai selon les régions.
- Pour les légumes plantés sous forme de jeunes plants, attendez qu'ils aient un peu poussé (4 à 5 feuilles) pour éviter qu'ils ne soient étouffés si le paillis est déplacé par le vent ou des oiseaux.
- Les pommes de terre et les haricots seront paillés après le dernier buttage.
- Il est utile d'épandre un peu de compost en surface avant d'étaler le paillis, avec un léger coup de griffe pour le mélanger à la terre de surface.