Les Français dorment en moyenne 7h07 en semaine et 8h04 le week-end selon une étude menée par l'Institut National du sommeil et de la Vigilance (INSV) et la Mgen. Or l'INSERM préconise de dormir au moins 7h par nuit pour un adulte. En-dessous de ce seuil, le manque de sommeil peut induire des problèmes de santé. 54 % des Français considèrent qu'ils dorment pas assez, en moyenne 6h. Le sommeil est pourtant primordial, il participe "à maintenir une bonne connexion entre les neurones (synapses) consolidant ainsi la mémoire innée (comme celle du chant de l'oiseau) et la mémoire acquise (comme celle des leçons)" rappelle l'INSV.
Il faut noter que les femmes ont un cycle de sommeil plus court que les hommes selon des recherches effectuées par l'Université Rockfeller de New York en 2011. Mettez donc toutes les chances de votre côté pour un sommeil réparateur : chambre feng shui, rituels pour le coucher et hygiène de vie générale saurons vous aider !
Dormir accompagné est-il toujours synonyme de mauvais sommeil ?
S'il est parfois difficile de trouver le sommeil lorsqu'on est seul, dormir accompagné est souvent compliqué. C'est le thème de l'édition 2017 de la Journée du Sommeil. Dormir avec un partenaire, adulte (50 % des Français) ou enfant (25 %) voire avec un animal (17%) a un impact sur la qualité de notre sommeil, mais tout n'est pas négatif. Dormir à deux serait ainsi bon pour la santé et aurait des conséquences positives sur les risques de dépression ou de problèmes cardiaques.
1 Français sur 2 dort en couple, pour certains d'entre eux, la cohabitation au sein du lit est pénible. Les mouvements de la part de l'autre et les ronflements sont les deux problèmes les plus communs (on estime que 35 % des Français ronflent d'après l'INSV). Les bruits de respiration, les horaires différents et la chaleur sont aussi évoqués comme des perturbateurs du sommeil.
En couple, il est important de dialoguer pour comprendre et mieux appréhender les besoins de chacun. "Pour cela, il est recommandé de tenir compte des différents facteurs susceptibles de perturber le sommeil : mouvements, ronflements, horaires de coucher, température, allées et venues, pathologies éventuelles" recommande l'INSV. Si des problèmes subsistent au sein du couple, il est préférable d'envisager un autre mode de couchage comme "un lit plus grand, des lits jumeaux, deux couettes... voire envisager d'en parler à un médecin s'il y a suspicion de trouble du sommeil (apnée, syndrome des jambes sans repos, insomnie..."
Enfin, il est déconseillé de dormir avec son animal de compagnie. De même, les experts sont unanimes : faire dormir l'enfant dans le lit conjugal, c'est incompatible avec l'apprentissage de l'autonomie.