Anne-Laure Mahé participe au Festival de la Conscience dans tous ses Etats qui se tiendra les 13, 14 et 15 septembre 2019 au Club de l'Etoile à Paris (17) et dont FemininBio est partenaire. Réservez votre billet pour le festival.
FemininBio : Quel a été votre parcours jusqu’à la sophrologie ?
Anne-Laure Mahé : J’ai enseigné le français au secondaire puis la culture générale en post-bac en même temps que j’écrivais des romans pour certains publiés. Mon éditrice était une ancienne sophrologue et je suis allée à un week-end découverte par curiosité. J’aimais déjà beaucoup la psychologie, la méditation, le yoga... cela m’a tout de suite plu. J’ai fait la formation de 2 ans du cycle fondamental en même temps que j’enseignais.
J’ai ensuite ouvert mon cabinet et ma clientèle s’est rapidement constituée tandis que je me perfectionnais. J’ai ensuite quitté l’éducation nationale pour me consacrer entièrement à mon activité de thérapeute et j’ai fini totalement mon parcours jusqu’à la validation de sophrologue expert. Celle-ci certifie une formation longue et méthodique, avec l’expérience des cycles supérieurs et des formations de perfectionnement, en sophrologie.
Naturellement sont venus à moi les enfants et les parents, en séances individuelles. Outre me former, j’ai développé ma propre façon de mener les entretiens thérapeutiques avec les familles et l’adaptation des séances multiples pour les petits et pour la famille. J’ai continué d’écrire et la logique a voulu que la sophrologie s’insère aussi à cet endroit si bien que les dernières publications sont sophrologiques.
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Par quels mécanismes la sophrologie agit-elle sur le stress ?
Par les respirations et les visualisations, les hormones du stress diminuent pour laisser plus de place à celles du bien-être comme la sérotonine. Il y a donc un mécanisme biologique. La sophrologie est psycho-corporelle si bien que c’est par l’interaction entre la psyché et le corps que Les mécanismes d’apaisement se mettent en place efficacement.
La psyché en sophrologie est conscience. Conscience détendue par une première phase de relaxation. Conscience de son corps jusqu’aux molécules, conscience de soi, de ses émotions, sensations, perceptions, conscience de son environnement, conscience de l’autre dans la perspective d’une existence belle et positive.
Quelle est la meilleure manière de décompresser en cette fin d’année scolaire ?
Aller dans la nature, profiter des sensations agréables, prendre un temps quotidien pour soi, respirer, se détendre, et bien-sûr pratiquer la sophrologie ! Une séance dure 15/20 mns et s’écoute comme une méditation guidée. Les vertus de la pratique sont remarquables : ancrage, détente, sommeil récupérateur, corps plus confortable, pensées moins présentes, esprit positif...
Quels rituels inspirés de la sophrologie peut-on mettre en place en famille pendant cette période de retrouvailles ?
- Quelques grandes respirations - j’inspire, je retiens l’air en sentant mon corps, j’expulse l’air et toutes mes tensions physiques
- Le polichinelle : on saute ou on marche sur place en secouant les épaules pour chasser le stress, la fatigue de l’année, la pression, les cauchemars... ou pour bien se réveiller, être en forme, partir dans la journée du bon pied.
- On cultive le positif et on profite du temps des vacances pour sentir, goûter, respirer, toucher en conscience des choses agréables qui développe l’acuité sensorielle positive et le bien-être. C’est de la sophrologie informelle en faisant la cuisine ensemble, du jardinage, en mangeant en famille, en allant au parc, etc.
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L'auteure : Anne-Laure Mahé est sophrologue expert adulte adolescent enfant. Spécialisations enfant et périnatalité. Membre de la Société Française de Sophrologie. Formatrice et auteure de livres de sophrologie "On ramène le calme à la maison" (Editions Eyrolles) et "Les aventures de Lucie Goodfellow" (Editions Marabout).
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