Considéré comme le mal du XXIème siècle, le stress envahit notre quotidien. En France, nous sommes 89% à souffrir de stress* !
Et les trois dernières années ont été particulièrement anxiogènes, cumulant crise sanitaire, crises sociales, enjeux politiques et conflit armé situé à notre porte. Autant d’évènements qui s’ajoutent aux perspectives alarmantes en matière de dépenses de santé pour assurer la prise en charge du stress et de l’épuisement professionnel estimées à plus de 8 milliards d’€ d’ici à 2025*.
Décrypté par un endocrinologue hongrois en 1936, Hans SELYE définit le stress comme l’ensemble des moyens physiologiques et psychologiques mis en œuvre par l’organisme pour s’adapter à un événement, une situation, vécue comme nouvelle, imprévue, agressive ou menaçante.
Le stress est en fait la réponse biologique de notre organisme face aux sollicitations de notre environnement. Il est une réaction normale d’adaptation de l’organisme face aux contraintes et aux agressions quotidiennes et se caractérise par une sécrétion d’hormones à chaque stade d’évolution du stress qui comporte trois phases consécutives.
1. LA PHASE D’ALARME : dès la prise en compte du stress par l’organisme, des messages nerveux sont envoyés au cerveau afin qu’il réponde à la situation particulière en déclenchant la libération d’Adrénaline (hormone du stress). Cela provoque une accélération du rythme cardiaque, une compression des vaisseaux sanguins et une augmentation de la ventilation pulmonaire et s’accompagne des symptômes caractéristiques tels que mains moites, cœur qui s’emballe, respiration qui s’accélère.
2. LA PHASE DE RÉSISTANCE : lorsque le stress se prolonge, une cascade hormonale va suivre pour aboutir à la production et la libération dans le sang du cortisol (hormone de gestion du stress). Le cortisol va augmenter le taux de sucre dans le sang afin d’apporter l’énergie nécessaire au cerveau, aux muscles et au cœur dont l’activité augmente pour répondre au stimulus du stress.
3. LA PHASE D’ÉPUISEMENT psychique puis physique : l’organisme est dépassé car l’agent stressant est trop violent ou dure trop longtemps. Les réactions au stress sont inopérantes et ont épuisé le corps par la production d’hormones. Le cortisol est omniprésent et empêche la production normale de sérotonine et de dopamine (hormones du bonheur). Le retour à l’équilibre n’étant plus possible sans une aide extérieure, le corps s’épuise.
Fatigue, diminution des défenses immunitaires, troubles du sommeil, sautes d’humeur, maux de tête ou encore troubles de la concentration et de la fluidité de langage sont autant de symptômes caractéristiques du stress.
Les plantes peuvent alors constituer une solution de première intention dans la prise en charge du stress. Griffonia, Ginkgo Biloba, Grande Camomille, Laitue de mer, ou encore adaptogènes, contiennent des molécules d’intérêt que vous pourrez retrouver dans la gamme de compléments alimentaires PHYTOCEUTIC dédiés à faire barrage aux effets délétères du stress et éviter que celui-ci ne s’installe et ne devienne chronique puis pathologique.
*OpinionWay pour la fondation Ramsay -Observatoire du stress, Novembre 2017