La viande : une nécessité ?
On estime que l’élevage mondial émet 10 % des gaz à effets de serre. Pour obtenir 1 kg de viande de bœuf, il faut 10 kg de céréales et 15 000 l d’eau. Bref, la viande n’est pas tendre avec la planète. Elle ne l’est pas non plus avec notre santé puisque notre surconsommation de viande va de pair avec l’explosion des maladies cardiovasculaires et de l’obésité.
On peut simplement réduire sa consommation de viande et n’en manger que 2 à 3 fois par semaine. Car les 8 acides aminés essentiels – composants des protéines – qui se trouvent dans la viande sont présents dans bien d’autres aliments. Le poisson et les œufs bien sûr, mais pas seulement. Le mélange céréales et légumineuses, à raison de 3 pour 1, assure un apport équilibré en protéines.
Local et de saison
Des tomates d’Espagne, des pommes du Chili, de l’agneau de Nouvelle-Zélande… Plusieurs études ont montré qu’un repas moyen parcourt environ 3 000 km avant d’arriver sur la table familiale (source www.mescoursespourlaplanete.com). On peut sans peine privilégier les aliments produits localement et – ce qui en découle presque inévitablement – de saison.
Pourquoi ne pas aménager un potager, bio bien sûr ! Et si l’on vit en appartement, les jardins partagés permettent aux petits comme aux grands de découvrir le plaisir de voir pousser ses tomates.
Et si l’on ne se sent pas l’âme d’un jardinier, il reste les fermes cueillettes ou les AMAP (Association pour le maintien de l’agriculture paysanne).
Transmettre le plaisir de la table
Apprendre à un enfant à bien se nourrir, ce n’est pas seulement lui apporter tous les glucides, protides, lipides, vitamines et minéraux nécessaires. C’est aussi et surtout lui apprendre le plaisir du goût et du repas partagé. La préparation des repas peut être un moment de partage, de complicité, où l’on fait ensemble. Ces moments constituent également des occasions toutes trouvées pour raconter l’histoire des produits. Comme retracer l’aventure du chocolat depuis la fève jusqu’à la tablette ou s’interroger sur l’origine du pain ou du fromage… Quelques astuces qui peuvent permettre de passer la période de néophobie alimentaire, entre 2 et 10 ans, avec moins de difficultés.
Un anniversaire écolo-rigolo
Pas de panique, une fête peut être bio et très amusante pour les enfants. Les bonbons existent désormais en bio (voir par exemple Ballot-Flurin, Bonvita, Eco Candy ou Pural…). Pour les boissons, les jus de fruits bio sont délicieux et les sirops à base d’arômes naturels aux couleurs étonnantes réjouiront les enfants. La vaisselle et les nappes peuvent être choisies dans des tons pleins d’énergie, sans nécessairement être jetables. Les inconditionnels du jetable pourront se rabattre sur de la vaisselle biodégradable et compostable. Pour la déco, les ballons 100 % biodégradables, ça existe (www.escarboucle.com) ! Enfin, pour les bougies, on privilégiera les cires végétales. Évidemment, pour être écolo jusqu’au bout, on enverra les invitations par e-mail…
À lire
Le jardin bio c’est rigolo, éditions Terre Vivante. Un guide pratique destiné aux enfants depuis le choix du terrain jusqu’à la récolte en passant par le compost et la rotation des cultures.
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