Quand l’enfant paraît
Ça y est, il est là ce merveilleux bébé dont on a tant rêvé… On va lui faire découvrir la vie, lui donner de bonnes bases pour grandir, faire de lui un individu bien dans ses baskets et un citoyen du monde. Mais au fait, comment s’y prend-on ? Le moins que l’on puisse dire c’est qu’en tant que parents, on ne manque pas de conseils : la famille, les amis, les pédiatres, les médias, les psys, les sociologues, tous ceux qui « sont passés par là » ont leur avis sur l’éducation des enfants. Pas toujours concordants et pas toujours en accord avec nos propres principes. Bien sûr, on veut le meilleur pour nos enfants, mais le meilleur c’est quoi ? Être parent, c’est faire des choix, improviser, se tromper, recommencer. Avec une certitude, personne d’autre ne pourra être un meilleur père ou une meilleure mère pour cet enfant.
La génération du choix
Après-guerre, le milieu médical s’est approprié la maternité : lait maternisé à heures fixes, courbes de croissance scientifiquement établies, rations calculées et petits pots standardisés… Puis, le féminisme a milité pour que les femmes ne soient plus obligatoirement des mères : IVG, contraception, égalité homme/femme… Et aujourd’hui ? Fortes de tous ces héritages, elles ont le choix. Celui de prendre le meilleur, de refuser les diktats et de se réapproprier l’éducation de leurs enfants. Mieux encore, elles partagent avec les « nouveaux pères » cette révolution douce.
Élever son enfant autrement
Alors, oui, bien sûr, la tâche est immense et la responsabilité écrasante, mais c’est aussi une merveilleuse aventure. Une aventure qui motive les Français, à la pointe de l’Europe en matière de natalité avec 830 000 naissances en 2006.
Une expérience qui amène chaque parent à s’interroger sur l’essentiel, sur ce qu’il souhaite transmettre, sur le monde qu’il souhaite laisser derrière lui. Et quand on a envie de vivre autrement, de respecter la planète, de privilégier l’être plutôt que l’avoir, on s’interroge nécessairement sur la manière d’élever son enfant autrement. Grâce à Internet, les initiatives se partagent, s’échangent et s’enrichissent mutuellement. Alors, en route pour l’aventure !
À lire
Comment ne pas être une mère parfaite, de Libby Purves, éditions Odile Jacob. Un ouvrage pratique et drôle qui permet de prendre du recul.
Ce que dit la loi
Les parents disposent de l’autorité parentale jusqu’à la majorité ou l’émancipation de l’enfant. Il s’agit d’un ensemble de droits et devoirs ayant pour but de protéger l’enfant en matière de sécurité, santé et moralité, pour assurer son éducation et permettre son développement.
Si l’enfant est jugé responsable pénalement, toutes les réparations, du fait de la non-solvabilité de l’enfant, seront prises en charge par les parents.
Sur le plan civil, les parents sont présumés responsables des actes de l’enfant du fait de la mission éducative dont ils disposent, à moins de pouvoir prouver qu’ils n’ont pas commis de faute dans l’éducation ou la surveillance de l’enfant.
Article 29 de la Convention internationale des droits de l’enfant
1. Les États parties conviennent que l’éducation de l’enfant doit viser à :
a) Favoriser l’épanouissement de la personnalité de l’enfant et le développement de ses dons et de ses aptitudes mentales et physiques, dans toute la mesure de leurs potentialités ;
b) Inculquer à l’enfant le respect des droits de l’homme et les libertés fondamentales, et des principes consacrés dans la Charte des Nations unies ; (…)
d) Préparer l’enfant à assumer les responsabilités de la vie dans une société libre, dans un esprit de compréhension, de paix,de tolérance, d’égalité entre les sexes et d’amitié entre tous les peuples et groupes ethniques, nationaux et religieux, et avec les personnes d’origine autochtone ;
e) Inculquer à l’enfant le respect du milieu naturel.
Contacts
www.droitsenfant.com
www.defenseurdesenfants.fr
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