Au Kenya, dix ans après avoir débuté son étude auprès de paysans locaux, l'Institut de recherche suisse de l'agriculture biologique (FIBL) est formel : avec le bio, un paysan peut produire autant et gagner beaucoup plus !
En effet, grâce à des produits intrants peu coûteux (produits apportés à la terre pour de meilleures récoltes), et à des prix de vente un peu plus élevés, un agriculteur bio kényan peut voir ses bénéfices augmentés de 63 % dès la sixième année !
Certaines voix donnent du coffre et prétendent que les pays d'Afrique ou des Tropiques n’arriveront pas à passer cette transition biologique. Ce à quoi répond Noah Adamtey, du FIBL :« que tous ceux qui prétendent que l'agriculture bio n'est pas adaptée aux climats tropicaux en raison des organismes nuisibles et des maladies le constatent de leurs propres yeux. ».
Convaincu que l'avenir sera bio, le FIBL transmet déjà son savoir-faire aux paysans kényans. Une aide bienvenue puisque les champs kényans n'ont jamais été aussi fertiles !